Au cours des quatre derniers mois, le groupe parlementaire UDC a étudié l’intégralité du traité d’adhésion à l’UE, soit 2’207 pages de textes. A cela s’ajoutent encore plus de 20’000 pages d’actes secondaires (17’968 pages d’actes européens et 2’929 pages d’actes suisses), des dizaines d’actes tertiaires de l’UE, des décisions de la Commission européenne et des arrêts de la Cour de justice européenne.
Le résultat de cette analyse nous a choqués : L’obligation de reprendre automatiquement le droit de l’UE et la soumission à la juridiction de l’UE sont des violations existentielles de notre Constitution fédérale et foulent au pied les valeurs fondamentales porteuses de la Confédération suisse depuis des siècles.
L’accord avec l’UE fait fi de l’indépendance du pays, des droits démocratiques du peuple suisse, de la neutralité et du fédéralisme. Cette destruction du modèle de réussite suisse met en péril les intérêts de la population et de l’économie suisses, et donc la prospérité de notre pays. Le traité d’adhésion à l’UE équivaudrait ni plus ni moins à un abandon de la Suisse.
Il n’y a donc qu’une seule réponse possible à donner à ce traité monstrueux : Un NON catégorique, au Parlement, dans les urnes et par les cantons !
Durant l’été, nous avons analysé le paquet de traités répartis dans 10 groupes de travail, chacun sous la direction d’un conseiller national. Ces derniers sont parvenus aux principales conclusions suivantes :
La conclusion de l’UDC est claire : nous rejetons ce paquet dans son intégralité. Il s’agit d’un traité mal négocié, qui constitue une véritable soumission de la Suisse à l’UE. Nous ne pouvons décemment pas l’accepter.