L’électricité ne nous intéresse guère tant qu’elle est disponible. Lors du dernier sondage électoral de la SSR (2025), seuls 13% des personnes interrogées ont accordé une importance particulière à la sécurité énergétique. Mais cela peut changer rapidement si la Suisse signe l’accord avec l’UE, y compris l’accord sur l’électricité. Très rapidement.
L’accord sur l’électricité est une menace existentielle pour la Suisse, bien sûr pour la place économique, mais surtout pour chacun d’entre nous. Sans lumière, sans électricité, nous sommes perdus. Tous ceux qui ont déjà dû subir une panne de courant prolongée le savent.
Si le peuple suisse approuve l’accord sur l’électricité, la Suisse perdra le contrôle de ses infrastructures vitales.
Nous ne pourrons plus décider librement de la quantité d’électricité que nous voulons conserver pour survivre à un hiver long et froid.
Nous ne pourrons plus décider librement si nous voulons que l’État construise des centrales électriques de réserve.
Nous ne pourrons plus décider librement de la forme que prendra la redevance hydraulique.
Nous ne pourrons plus décider librement à qui nous voulons attribuer les concessions pour nos centrales électriques, construites par nos ancêtres.
Tous ces points très sensibles et stratégiquement importants ne sont pas ou pas clairement réglementés dans l’accord sur l’électricité. En raison de la reprise automatique du droit européen, Bruxelles pourra à tout moment changer les règles du jeu et accéder entièrement à notre électricité.
Si nous abandonnons le contrôle de l’électricité, nous abandonnons la Suisse.