Ensemble et pour tous, assurons notre AVS !

La prévoyance vieillesse nous concerne tous ! Jeunes et vieux, travailleurs et retraités, hommes et femmes, UDC ou socialistes, tous ! C’est pourquoi la votation du 25 septembre 2022 est très importante pour tous, car il en va de la viabilité financière et de la stabilité de la prévoyance vieillesse en Suisse. Notre système, qui repose sur 3 piliers, a fait ses preuves depuis plusieurs décennies maintenant et nous devons le préserver et faire en sorte qu’il soit pérenne aussi pour nos enfants, pour nos petits-enfants, pour nos générations futures.

Thomas de Courten
Thomas de Courten
conseiller national Rünenberg (BL)

L’AVS est et reste la clef-de-voûte de cette prévoyance vieillesse, aux côtés des caisses de pension et de l’épargne individuelle. Ce pilier est toutefois fortement ébranlé par le déséquilibre croissant entre les personnes actives qui cotisent et les retraités qui ont droit aux prestations. Il est désormais urgent de procéder à des ajustements structurels et financiers et ce sans attendre !

Concrètement, les rentes AVS sont financées par les cotisations des actifs et les actifs verront leurs rentes financées par les cotisations des jeunes descendants ; c’est l’équité intergénérationnelle.

Toutefois, le départ à la retraite des baby-boomers (c’est-à-dire toutes les personnes nées entre 1946 et 1964) fait augmenter de manière significative le nombre de retraités. Parallèlement, le nombre d’actifs est en diminution. Lors de la création de l’AVS en 1948, nous comptions 100 actifs cotisants pour 15 retraités. Aujourd’hui, nous comptons 100 actifs cotisants pour 29 retraités et d’ici 2045, cela sera pour quasiment 50 retraités. La rente d’une personne à la retraite ne sera alors financée que par 2 personnes seulement en âge de travailler. Face à ce déséquilibre, il devient urgent d’agir.

Le projet AVS21 est une étape nécessaire pour la stabilisation de la prévoyance vieillesse, afin de garantir aux générations futures de pouvoir encore bénéficier de ce qui est la plus importante œuvre sociale de Suisse.

La réforme est construite sur 2 aspects : la modification de la loi sur l’AVS et la modification de la Constitution concernant l’augmentation de la TVA. Elle induit plusieurs ajustements supplémentaires :

L’âge de référence de la retraite sera assoupli et celui des femmes sera progressivement aligné sur celui des hommes. La retraite pourra dès lors être organisée de manière individuelle et flexible entre 63 et 70 ans. Le système, jusqu’à ce jour très rigide et encore axé sur le rôle qu’occupait la femme au milieu du siècle dernier, sera ainsi modernisé. L’adaptation de l’âge de référence de la retraite rapportera chaque année quelque 1.4 milliards de francs supplémentaires dans les caisses de l’AVS.

Non, les générations de femmes proches de la retraite ne seront pas désavantagées par la réforme. En vérité, ce sera même l’inverse : elles bénéficieront de mesures compensatoires généreuses, de suppléments de pension à vie et de conditions favorables pour la pré-retraite.

L’allocation pour impotents, soutenant les personnes aux besoins supplémentaires malgré la rente, sera améliorée. Le délai d’attente pour l’obtention d’une telle allocation (actuellement de 12 mois) sera abaissé à 6 mois, ce qui permettra de venir plus rapidement et plus efficacement en aide aux personnes retraitées pauvres et en difficulté financière.

Le financement de l’AVS est dans une situation telle que ces mesures structurelles ne suffiront pas encore à assurer la pérennité de cette œuvre sociale. Un coup de pouce financier s’avère donc nécessaire, raison pour laquelle ce projet prévoit une légère augmentation de la TVA, qui apportera quelque 1.5 milliards de francs de recettes supplémentaires à l’AVS.

Le taux ordinaire de la TVA sera augmenté de 0.4 points de pourcentage. Le taux réduit, sur les denrées alimentaires et les médicaments et le taux spécial pour l’hébergement seront réhaussés de 0.1 point de pourcentage. Concrètement, cela représente une dépense supplémentaire de 200 francs par ménage et par an, en moyenne.

L’augmentation de la TVA est une modification de la Constitution et doit donc impérativement être approuvée par le peuple et les cantons. Nous votons aussi sur la modernisation structurelle de l’AVS car la gauche a lancé un référendum à son encontre. Les deux votes sont distincts mais juridiquement liée : la réforme structurelle, importante, ne peut entrer en vigueur que si les deux objets sont acceptés.

Grâce à AVS21, nous garantirons les rentes à terme (mais pas encore ad aeternam). Cette étape doit toutefois stabiliser la prévoyance vieillesse pour la prochaine décennie au moins et pour tous.

En raison de la politique d’obstruction de la gauche, l’AVS n’a pu être modernisée depuis 25 ans. Nous devons à présent faire un pas pour nous remettre à flot. Nous devons à nouveau consolider la prévoyance vieillesse éprouvée à 3 piliers. La gauche préfèrerait toutefois détruire deux de ces piliers, ceux de la responsabilité individuelle basés sur la performance et l’épargne personnelle et n’avoir en lieu et place qu’une retraite publique, financée progressivement par l’impôt. Il est donc d’autant plus important pour nous de gagner cette votation devant le peuple souverain, avec cette réforme clairement de droite que nous avons activement contribué à façonner.

Le réajustement de l’âge de la retraite par l’âge de référence confère à AVS21 la modernisation sociale nécessaire rendant cette réforme profitable pour toute la société. Les femmes de la génération de transition, les premières concernées par ces changements, seront généreusement indemnisées par des suppléments AVS à vie. L’AVS peut être stabilisée, modernisée et assouplie sans que les retraités ne voient leurs rentes diminuer. L’augmentation de la TVA (en tant que mesure rigoureusement financière) est aussi nécessaire pour garantir les futures rentes. Grâce à l’UDC notamment, cette augmentation sera minime.

Toutes les générations contribueront ainsi à garantir l’AVS, puisque près de 20 milliards de francs supplémentaires pourront, au total, être alloués au 1er pilier lors des 10 prochaines années.

Voilà pourquoi nous devons voter 2x OUI le 25 septembre prochain !

Thomas de Courten
Thomas de Courten
conseiller national Rünenberg (BL)
 
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