Exposé

L’UDC en Suisse romande

Le développement de l’UDC en Suisse romande a suivi de près la croissance qui a prévalu dans les cantons alémaniques dès la fin des années 1980. Il fut cependant nécessaire d’attendre dix ans pour…

Claude-Alain Voiblet
Claude-Alain Voiblet
Secrétariat général Lausanne (VD)

Une croissance continue depuis 1995 en Suisse romande
Le développement de l’UDC en Suisse romande a suivi de près la croissance qui a prévalu dans les cantons alémaniques dès la fin des années 1980. Il fut cependant nécessaire d’attendre dix ans pour voir émerger notre parti dans les cantons de Neuchâtel et du Valais. Par ailleurs, les sections fribourgeoise et vaudoise n’ont pas répondu rapidement aux attentes et à la pression de nouveaux électeurs proches de la politique qui compose aujourd’hui le cœur du programme de l’UDC Suisse.

Alors qu’en 1995, l’UDC comptait en Suisse romande deux élus aux chambres fédérales, elle en comptabilisait 4 en 1999, puis 10 en 2003. Enfin depuis 2007, elle est représentée par 12 personnalités et elle affiche une présence dans tous les cantons romands ainsi qu’au Jura bernois.

Si la présence au sein des organes exécutifs n’est actuellement possible que dans le canton de Vaud, l’UDC affiche une saine croissance au sein de tous les parlements cantonaux. Au cours de ces dernières années, notre parti a fait une entrée remarquée dans toutes les villes de l’ouest de la Suisse.

Aujourd’hui, l’UDC peut compter sur près de 10’000 membres actifs en Suisse romande.

Un développement des structures cantonales adapté à la croissance
Ces dernières années, force est d’admettre que c’est très souvent poussé par ses électeurs, que l’UDC a pris les mesures nécessaires pour adapter ses structures à sa croissance. Cependant, loin de subir un tel développement, notre parti a pris la mesure de cette situation en renforçant le lien de proximité avec les électeurs par la naissance de 108 nouvelles sections locales qui sont venues renforcer les 12 sections historiques. Aujourd’hui, cette présence dans toutes les villes et grandes localités romandes est source de succès.

Ce sont désormais plus de 1’000 membres, dont une majorité d’élus, qui partici-pent activement aux travaux des parlements de ces villes en portant la politique de l’UDC. Cette visibilité locale permet à notre parti d’être plus proche des attentes des citoyens.
Pour combler la courbe d’expérience, parfois trop courte, de ses nouveaux élus, l’UDC a mis sur pied de très nombreuses formations. La forte participation et l’engagement de nos membres sont aussi la démonstration de la croissance qualitative de nos représentants en Suisse romande.

Une politique qui répond aux attentes de nos électeurs romands
La politique menée dans les cantons de Genève et Neuchâtel, lors des dernières élections cantonales, a agi comme un électrochoc en vue des différentes échéances électorales 2011. En effet, à force de vouloir se rendre respectables aux yeux d’adversaires politiques de gauche, comme du centre, certains de nos propres élus avaient simplement oublié l’essentiel : apporter les bonnes réponses aux attentes des électeurs qui soutenaient l’UDC.

Une clarification de la politique de l’UDC en Suisse romande dès le début de l’année 2010 a forcément conduit à quelques départs au sein de notre parti, mais a ramené toutes les sections cantonales au cœur de la politique, soit :

  • Une position claire contre toute adhésion à l’Union européenne et une ferme volonté de garantir l’indépendance politique de notre pays.
  • Une volonté de renforcer notre politique sécuritaire en rendant l’espace public aux citoyens et en punissant plus sévèrement les criminels.
  • Un engagement volontaire dans la recherche de solutions pour limiter l’immigration en proposant des quotas et des mesures de contrôle.

A ce changement de perception politique, s’ajoute désormais la force extraordi-naire d’une présence marquée de notre parti au sein des villes romandes. Véri-table courroie de transmission, les sections locales de l’UDC sont un renfort et un lien de proximité absolument nécessaire à la poursuite de la croissance de l’UDC en Suisse romande

Aujourd’hui, l’UDC a la force de mener une politique claire répondant aux attentes de l’ensemble de ses électeurs romands. Il est certain que notre parti dispose des atouts nécessaires dans ses mains pour la poursuite de sa croissance en Suisse romande.

Un état de préparation optimal
Depuis de longs mois, les cantons romands se préparent pour les élections fédé-rales. Les états-majors cantonaux ont défini leur stratégie respective et les listes pour la Chambre du Peuple sont complètes. La croissance du parti a également ouvert une place pour des listes jeunes dans les cantons de Genève, Jura, Valais et Vaud.

Pour l’élection du Conseil des Etats, notre parti présente des candidats dans tous les cantons à l’exception du canton de Genève dont le système électoral, avec une majorité d’un tiers, pousse notre parti à soutenir un candidat ancré à droite de l’échiquier politique.

Les axes stratégiques communs de la campagne de l’UDC en Suisse romande sont en priorité une très forte mobilisation de nos membres et de nos électeurs ainsi que la valorisation du lien de proximité avec ces derniers. A ce titre, l’initiative pour limiter l’immigration est le principal vecteur pour porter la stratégie de notre parti dans les semaines à venir.

Un objectif clair de croissance
Un programme solide, un positionnement politique fort, des structures de proximité adaptées, une croissance constante du nombre de membres actifs et un engagement de nos élus sur l’ensemble de l’échiquier politique romand, permettent maintenant à l’UDC d’afficher une volonté de poursuivre sa croissance.

Les objectifs pour nos sections cantonales portent sur une croissance moyenne de l’électorat romand de 3 à 5 %.

Conscient que sans alliance, le maintien du mandat dans le canton du Jura sera difficile, l’UDC s’attend cependant à la conquête d’un nouveau mandat dans les cantons de Fribourg et du Valais. Par ailleurs, l’élection au Conseil des Etats, avec des candidats très profilés dans les cantons de Fribourg, du Valais et de Vaud pourrait réserver de bonnes surprises pour l’UDC.

Une mobilisation efficace va nous conduire vers le succès
En conclusion, la grande force de l’UDC réside dans sa faculté de traduire par un vote les intentions des électeurs, soit un taux de concrétisation de la volonté des électeurs largement supérieur aux autres partis politiques.

Un tel constat postule immédiatement sur le besoin de mobiliser nos membres, nos sympathisants et nos électeurs. Ce message est parfaitement compris par toutes nos sections qui ont mis sur pied des activités et des manifestations permettant une très forte présence.

A cela s’ajoute également la motivation des acteurs UDC de Suisse romande désirant contribuer aux activités nationales de l’UDC Suisse en participant à la signature du Contrat avec le Peuple le 27 août 2011, à la Fête de la famille le 10 septembre 2011 ou à la rencontre des motards le 17 septembre 2011.

Au final, les sections romandes donnent rendez-vous aux électeurs, aux médias et à leurs membres, le vendredi 19 août 2011, à Château-d’Oex pour le lancement de la campagne en compagnie de l’ensemble des candidats romands.

Claude-Alain Voiblet
Claude-Alain Voiblet
Secrétariat général Lausanne (VD)
 
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