Journal du parti Franc-parler juin 2014

Pourquoi refuser une caisse unique

Nous vous invitions à refuser cette initiative, car il s’agit ni plus ni moins de savoir si nous sommes prêts, en introduisant une caisse unique, à renoncer à l’un des meilleurs systèmes de santé au monde.

Nous vous invitions à refuser cette initiative, car il s’agit ni plus ni moins de savoir si nous sommes prêts, en introduisant une caisse unique, à renoncer à l’un des meilleurs systèmes de santé au monde. Une caisse-maladie unique renchérira le système de santé et entraînera une forte augmentation des primes.

La concurrence qui règne actuellement entre les assureurs-maladie offre plus d’avantages que d’inconvénients, tant pour les assurés que pour l’approvisionnement et la qualité des soins.

Voici l’exemple de quelques pays européens avec le système de caisse unique
En France la sécurité sociale présente un déficit annuel gigantesque avec néanmoins des soins qui sont de moins en moins remboursés et qui poussent nos voisins français à se payer des assurances complémentaires fort chères pour régler ce que la sécurité sociale ne paye plus ou que partiellement, sans pour autant réussir à combler son déficit chronique.

Autre exemple, l’Allemagne, où la santé est « réglée » par des enveloppes forfaitaires qui poussent certains hôpitaux à refuser des patients ou à repousser des interventions ou des traitements à l’année suivante en raison de l’épuisement des ressources en fin d’année.

En Espagne, Italie ou au Portugal, la médecine est entièrement étatisée mais les prestataires sont tellement mal rémunérés qu’ils pratiquent essentiellement leur art en privé, créant ainsi un système inique à deux, voire trois vitesses, en fonction des ressources financières de chacune et chacun.

Pourquoi les primes augmentent-elles continuellement ?

  1. Les progrès techniques et pharmacologiques en matière de santé
  2. Le vieillissement de la population et son exigence quant à la prise en charge toujours plus sophistiquée, plus rapide avec les meilleurs moyens, sans compter lorsqu’il s’agit de sa propre maladie…
  3. La déresponsabilisation de notre société qui ne veut pas prendre le moindre risque donc recourt de plus en plus aux soins médicaux.

La population suisse, forte de ces exemples très négatifs de quelques pays européens avec le système de caisse étatique unique, doit rester attachée à  son système mutualiste privé qui fonctionne très bien en comparaison avec ses voisins.

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Sans parti conseiller national (NE)
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