Journal du parti Franc-parler janvier 2017

Garantir des emplois

La réforme de l’imposition des entreprises III devrait permettre à la Suisse de prouver sa flexibilité et de consolider sa position en tant que place économique innovante et compétitive. Un refus de cette réforme mettrait en revanche en danger des emplois et les recettes de la Confédération, des cantons et des communes. 

 

Cette réforme permet à la Suisse de se conformer aux nouveaux standards fiscaux internationaux et de maintenir son attractivité pour les sociétés qui bénéficient aujourd’hui de statuts spéciaux.

Pour une Suisse attractive
Ces 24’000 sociétés fournissent environ 150’000 places de travail dans notre pays. Ces sociétés génèrent du travail à un nombre important de PME qui gravitent autour, ce qui nous laisse facilement estimer le nombre d’emplois concernés au double, soit 300’000. Pour que la Suisse reste attractive, le Conseil fédéral, le Parlement et les cantons ont dû agir rapidement. Avec la réforme fiscale, toutes les entreprises seront soumises à un taux cantonal unique d’imposition des bénéfices. Ainsi, les sociétés actives à l’échelle internationale paieront autant, si ce n’est plus d’impôts, qu’actuellement et ce sont les PME qui en sortiront renforcées comme l’a démontré mon canton de Vaud en mars 2016 en anticipant l’application cantonale de la RIE III dans un projet très largement soutenu par plus de 87% des votants.

Un projet bien conçu et bien équilibré
Les adversaires du projet n’ont aucune proposition d’alternative réaliste et leurs allégations concernant les possibles pertes temporaires de recettes fiscale ne sont que polémique et affolement. Ces mêmes adversaires minimisent également le fait que, en cas de «non», les coûts ne seraient pas moindres pour les pouvoirs publics, mais au contraire certainement plus élevés. Car, une fois que les fondations d’une maison ont commencé à s’effriter et qu’elles continuent de le faire, les dommages n’en seront que plus importants.

Une réelle chance pour notre pays
Le Conseil fédéral et les Chambres fédérales ont bien équilibré le projet, de telle sorte que les cantons qui sont très diversement concernés peuvent disposer d’un ensemble d’outils qu’ils utiliseront au gré de leurs besoins spécifiques. Il n’est dès lors pas étonnant que les directeurs cantonaux des départements des finances, de la droite à la gauche, soient convaincus par ce projet. Celui qui s’intéresse aux solutions et qui se sent responsable des emplois notamment ne doit pas se laisser déconcerter et doit approuver ce projet. Ce dernier représente en effet non pas un danger, mais une chance pour notre pays.

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par l’auteur
UDC conseiller national (VD)
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