Journal du parti Franc-parler avril 2018

Dénoncer, travailler et remettre de l’ordre

Plus de 500 délégués et invités de tout le pays se sont retrouvés le 24 mars pour l’assemblée des délégués de l’UDC Suisse, à Klosters (GR). Il reste 575 jours avant les élections fédérales du 20 octobre 2019. Une étape décisive pour la Suisse. En effet, le Conseil fédéral et la classe politique à Berne sont en train d’installer Bruxelles comme législateur de notre pays. Ils abandonnent ainsi la dimension essentielle qui fait de la Suisse ce qu’elle est.

Nous, peuple souverain, déterminons dans les urnes les lois et les règles qui doivent prévaloir dans notre pays, et non pas Bruxelles. Un système qui a fait ses preuves, et que nous défendrons.

« Je sais, le monde occidental et surtout la Suisse bénéficient actuellement d’une haute conjoncture. Mais rien n’est plus difficile à supporter qu’une série de jours prospères. Elle engendre une attitude insouciante qui fait peur », a déclaré Christoph Blocher (UDC, ZH) au début de son exposé.

« Malheureusement la classe politique veut, par égoïsme et folie des grandeurs, abandonner à la légère les piliers qui ont fait la force de notre pays: l’indépendance, la démocratie, la liberté. Sournoisement, mais à la manière d’un coup d’Etat, la classe politique accapare un pouvoir qui appartient au peuple. Elle veut un accord-cadre avec l’UE. Elle l’appelle désormais « accord d’accès au marché UE » alors que l’unique dénomination honnête serait « accord sur la suppression de la démocratie suisse ».

Même les juges fédéraux ont, dans des arrêts violant la Constitution fédérale, privé illégalement les citoyennes et citoyens de leurs droits en inversant une jurisprudence fort ancienne, c’est-à-dire en donnant la priorité au droit international et aux juges étrangers par rapport au droit suisse.

L’accord-cadre ouvre grandes les portes à l’UE
La Suisse doit-elle accepter, si l’accord-cadre avec l’UE est conclu, l’arrivée de camions de 60 tonnes sur ses routes sans que le peuple n’ait un mot à dire? L’immigration nuisible à la Suisse doit-elle se poursuivre? Ne pourrons-nous plus expulser des criminels dangereux parce qu’ils se réfèrent au droit international? La Suisse doit-elle introduire une TVA de 15% parce que l’UE estime que c’est conforme aux exigences du marché intérieur? Ou les banques cantonales seront-elles interdites par un décret de l’UE? Idem pour les assurances de bâtiments? Tout cela parce qu’on nous aura privés de notre droit de décision! Notre devoir est d’empêcher ce développement nocif. Nous ne sommes pas membres de ce syndicat hostile à la démocratie.

Les fossoyeurs de la démocratie directe doivent disparaître pour que la Suisse reste la Suisse
« Des décisions démocratiques parfaitement claires sont éludées, sapées, voire carrément inversées », a constaté le conseiller national Adrian Amstutz dans son intervention.

Promesses non tenues en série
« Schengen/Dublin »:
Durant la campagne de votation, la majorité du Conseil fédéral et du Parlement a promis au peuple suisse plus de sécurité et moins de requérants d’asile pour la modique somme de 7 millions de francs par an.
Aujourd’hui nous constatons que non seulement ces accords nous coûtent chaque année plus de 100 millions de francs, mais qu’en plus des touristes criminels, des bandes de voleurs roumains, la mafia kosovare de la drogue et des flots de faux réfugiés et autres profiteurs des systèmes sociaux circulent librement dans cet espace Schengen prétendument sûr.

Initiative pour le renvoi des étrangers criminels et initiative de mise en œuvre:
L’application sévère que promettaient les adversaires de ces initiatives est en réalité totalement douce. Même des criminels étrangers dangereux échappent en règle générale à l’expulsion.

Non-application de l’initiative contre l’immigration de masse: les « architectes », donc la majorité du Conseil fédéral et du Parlement, de cette violation constitutionnelle grossière et sans doute unique dans l’histoire de notre pays ont pu agir impunément grâce aussi à la complaisance des médias qui se sont faits complices de ce mépris de la volonté populaire.

Que signifient ces dysfonctionnements pour l’UDC?
Les partis des violeurs de la Constitution fédérale, donc le centre-gauche politique, doivent régresser et les supports de la démocratie et de l’indépendance doivent progresser. Cela exige l’engagement de nous tous, de nos représentants élus aux niveaux de la Confédération, des cantons et des communes. Cela exige des comités performants dans nos partis cantonaux et locaux. Cela exige l’engagement de chaque membre de notre parti. Les élections d’octobre 2019 seront décisives. Leur résultat nous indiquera si la Suisse a la force de mettre fin à ses errements actuels.

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