Impôt sur les successions, le socialisme du pire !
L’initiative populaire fédérale « Pour une politique climatique sociale financée de manière juste fiscalement (initiative pour l’avenir) » a été lancée par les jeunesses socialistes (JS), qui nous ont habitué à ce qu’il y a de pire en matière de propositions politiques. Et ici, nous ne sommes pas déçus !

Sous prétexte de « justice sociale », concept fumeux et impossible à définir, les JS ont donc concocté un texte qui entend confisquer la moitié des successions de plus de 50 millions de francs en Suisse. Les héritages ou les donations seraient taxés à 50 % dès qu’ils dépassent la franchise précitée.
Apparemment, les jeunes pousses socialistes ont la mémoire courte. Ou alors leurs aînés ne leur ont pas relaté la gifle prise
à 71 % de non en 2015 par une initiative similaire, qui visait à taxer à 20 % les succession supérieures à deux millions, mais qui précisait au moins que des rabais devaient être consentis pour préserver les successions constituées d’une entreprise.
Le délire s’aggrave
Si l’initiative de refusée en 2015 prétendait au moins essayer de préserver les entreprises, qui sont généralement la part principale des successions ou donations d’un montant important, la nouvelle initiative efface complètement cette dernière parcelle de raison. En clair, si vous avez réussi en créant une entreprise prospère qui vaut plus de 50 millions à votre décès, les héritiers devront en vendre une grande partie pour payer le tarif délirant de 50 % d’imposition. Cela signifie ni plus ni moins la fin de centaines d’entreprises familiales à succès, qui constituent la colonne vertébrale de notre économie de PME, dont la diversité fait la force.
La conséquence d’une telle réglementation sera très simple : les personnes fortunées quitteront la Suisse ou trouveront des astuces juridiques pour éviter cette imposition confiscatoire. Les pertes fiscales liées à ces départs seront colossales, bien plus élevées que les maigres recettes qui pourront encore être tirées des personnes restantes. Au final, il ne resterait à la Suisse que ses yeux pour pleurer. C’est donc un grand NON qui s’imposera dans les urnes !