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Grandes lignes de la politique de l’UDC en matiÈre d’instruction publique et de formation

Après trois ans de travaux intensifs en groupes de travail, cercles de discussion et groupes spécialisés, l’UDC présente aujourd’hui un document sur l’école publique, qui traite de tous les…

Ulrich Schlüer
Flaach (ZH)

Après trois ans de travaux intensifs en groupes de travail, cercles de discussion et groupes spécialisés, l’UDC présente aujourd’hui un document sur l’école publique, qui traite de tous les problèmes relatifs à la scolarité obligatoire. Le document de fond montre la voie d’une école axée sur la qualité et la performance plutôt que sur l’uniformisation et la centralisation.

Les problèmes de l’école, infestée de réformateurs, sont importants et il est grand temps de s’y atteler. C’est la raison pour laquelle l’UDC a élaboré un catalogue d’exigences.

Soumettre l’école au Souverain
Du point de vue de l’UDC, l’instruction publique suisse doit rester en mains du Souverain. Les processus de politique de formation doivent être contrôlés de manière démocratique, de sorte à ce que la politique scolaire suisse soit déterminée par le peuple et non par des bureaucrates de la formation. L’UDC rejette l’européisation du système scolaire suisse. La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) doit en outre être soumise au contrôle démocratique. La CDIP est une institution constitutionnelle qui ne dispose d’aucun mandat reposant sur une légitimité démocratique.

Lehrplan 21 (Plan d’étude 21)
Une autre exigence importante de l’UDC est le rejet des documents de base et projets relatifs au « Lehrplan 21 ». Ce plan d’études pour la Suisse alémanique n’a reçu aucun mandat du peuple suisse ni ne peut être rejeté par le peuple par voie de référendum. Un plan d’études contraignant pour l’école publique ne sert cependant à quelque chose que s’il définit des objectifs de performance mesurables – au lieu de prôner une uniformisation des méthodes d’enseignement et le gonflement bureaucratique que cela implique.

Éducation des enfants
Pour l’UDC, la responsabilité de l’éducation des enfants et adolescents incombe incontestablement aux parents. L’école est responsable de la formation, elle n’est pas un lieu de « rattrapage éducatif ». Il faut également mettre un terme au renvoi des responsabilités entre corps enseignants, travailleurs sociaux, psychologues et autorités. Le travail des enseignants doit être libéré du joug bureaucratique, afin qu’il reste à nouveau plus de temps pour l’enseignement. L’investissement personnel, la discipline et l’ordre, conditions préalables de toute vie en société, doivent être renforcés à l’école.

Suisse-allemand
Un autre point important pour l’UDC est la pratique du suisse-allemand à l’école enfantine. L’école publique doit transmettre aux enfants le suisse-allemand et, plus tard, l’usage correct de l’allemand, oral et écrit. Les élèves incapables de suivre les cours faute de connaissances linguistiques suffisantes doivent recevoir un enseignement particulier, hors de la classe. Il est par ailleurs nécessaire de noter toutes les prestations scolaires car toute évaluation de performance doit être compréhensible par des non-initiés (en particulier par les parents et l’élève lui-même).

Enseignement intégratif
L’enseignement dit intégratif est un concept erroné. Pour les enfants moins doués comme pour les enfants handicapés, les classes et écoles spécialisées restent les institutions les mieux à même de garantir une stimulation et un soutien optimaux. Les élèves scolarisés dans les classes ordinaires doivent pouvoir suivre les cours sans prise en charge individuelle supplémentaire. Quant aux enfants présentant des troubles du comportement, il est nécessaire, en particulier au degré supérieur, de les encadrer dans des classes spéciales.

Pour que l’éducation parentale et la formation scolaire soient un succès, les élèves doivent pouvoir s’inspirer de personnes leur servant de modèles. Les jeunes ont besoin de repères. Des repères que seules des personnes peuvent leur transmettre. Des personnes qui prennent la responsabilité de ces jeunes et dont les jeunes sentent l’engagement. Le but de l’éducation et de l’instruction est d’habiliter les enfants à vivre de manière responsable dans un État construit sur des bases démocratiques et libérales. C’est ce à quoi nous, UDC, nous engageons, en tant que parti misant sur la responsabilité personnelle et la liberté.

Ulrich Schlüer
Flaach (ZH)
 
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