Communiqué de presse

AI abusée: L’ESCROC présumé est un serbe naturalisé

L’escroquerie aux assurances sociales découverte hier par la police a pris une dimension supplémentaire: l’individu arrêté par la police dans le canton de St-Gall et qui avait perçu indûment plus…

(UDC) L’escroquerie aux assurances sociales découverte hier par la police a pris une dimension supplémentaire: l’individu arrêté par la police dans le canton de St-Gall et qui avait perçu indûment plus de 310 000 francs de l’AI depuis 2004 est un Serbe naturalisé. Un nouvel exemple illustrant l’imprudence des décisions de naturalisation et un motif de plus de dire oui à l’initiative populaire « pour des naturalisations démocratiques ».

Selon le communiqué de presse de la police cantonale zurichoise du 6.5.2008, cet homme de 59 ans avait simulé pendant des années une invalidité pour soutirer plus de 310 000 francs à l’AI. Il percevait une rente depuis quatre ans et était considéré comme invalidé à 100%. Si son escroquerie n’avait pas été découverte, il aurait perçu quelque 470 000 francs supplémentaires jusqu’à sa retraite. Après une enquête minutieuse, la police cantonale zurichoise a constaté que cette invalidité était fausse puisque l’escroc présumé était parfaitement capable de transporter des gros objets et des meubles lourds. De plus, il a effectué des trajets de près de 2000 km avec sa voiture de tourisme et sa fourgonnette.

Présenté simplement comme un « Suisse » dans le communiqué de police, le suspect est en vérité un Serbe naturalisé, comme l’a confirmé aujourd’hui la police cantonale zurichoise à la demande de l’UDC. Or, il a fallu que l’UDC reçoive au préalable cette information d’un particulier pour que l’on sache que l’individu arrêté est un naturalisé. Une fois de plus on dissimule dans un compte rendu sur un abus social la véritable origine du délinquant. Une désinformation qui vise à tromper la population. L’UDC invite donc les autorités concernées à mentionner ouvertement dans leurs communications l’éventuel contexte migratoire d’un suspect.

Par ailleurs, cette dernière affaire illustre une fois de plus l’imprudence des décisions prises dans la procédure de naturalisation actuelle. Même des personnes qui touchent une rente AI, donc qui ne peuvent pas subvenir à leurs besoins, reçoivent le droit de cité suisse. Cette attitude des autorités compétentes s’explique notamment par le fait que les candidats à la naturalisation disposent aujourd’hui d’un droit de recours. La menace d’une procédure judiciaire encourage les naturalisations même en cas de doute.

Ce nouveau cas montre aussi combien il est important de soutenir le 1er juin prochain l’initiative sur les naturalisations. Car si cette initiative est acceptée, les communes ont à nouveau le dernier mot dans les décisions de naturalisation. Il est évident que les habitants de la commune connaissent mieux que des tribunaux ou des services administratifs coupés de la réalité les conditions de vie et le caractère des candidats à la naturalisation. La décision définitive de savoir qui peut devenir Suisse et qui ne le peut pas doit rester une décision politique et ne pas être dégradée au niveau d’un acte administratif.

Berne, 7 mai 2008

 
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