Communiqué de presse

Le PLR devient la plus grande menace pour la sécurité de la Suisse

Pierre Maudet, conseiller administratif (PLR) et directeur de la sécurité de la ville de Genève, a dévoilé hier lors d’une conférence de presse avec des experts de son parti les véritables…

Pierre Maudet, conseiller administratif (PLR) et directeur de la sécurité de la ville de Genève, a dévoilé hier lors d’une conférence de presse avec des experts de son parti les véritables intentions du PLR en politique de sécurité. Il n’est désormais plus permis de douter: le PLR veut supprimer l’obligation générale de servir et le système de milice pour largement intégrer la Suisse dans la politique de sécurité de l’UE. Et la petite troupe professionnelle qui resterait de l’armée suisse serait sans doute essentiellement engagée à l’étranger. L’UDC rejette catégoriquement ces élucubrations irresponsables. Cette forme de politique de sécurité sonnerait le glas de la neutralité et de l’indépendance de la Suisse. Le concept de Maudet et Cie ne permet d’assurer ni la défense nationale, ni les missions de soutien de l’armée en faveur de la population suisse.

L’UDC s’engage pour une défense nationale crédible et une armée performante capable de garantir la souveraineté et la neutralité suisses. Seule une armée indépendante et forte peut garantir le statut d’un Etat indépendant, neutre et souverain. Les principes de la milice et de l’obligation générale de servir doivent dans tous les cas être maintenus. Eux seules garantissent l’ancrage de l’armée dans la population et l’accomplissement des missions de l’armée. Or, la mission principale de l’armée est la défense nationale. Il faut cesser d’orienter unilatéralement l’armée vers la coopération internationale comme cela se fait depuis 15 ans. Les engagements militaires à l’étranger doivent être réduits. Désormais les efforts doivent se concentrer sur la suppression des déficiences et le rétablissement, voire l’amélioration de la fonctionnalité de l’armée.

C’est pure dérision de voir le PLR charger précisément l’ancien chef de l’armée, Christophe Keckeis, de présenter ce nouveau concept de politique de sécurité. Keckeis est un des principaux responsables des dysfonctionnements qui ont surgi dans l’armée suisse ces dernières années. Quant au directeur de la sécurité de la ville de Genève, Pierre Maudet, il ferait bien de balayer devant sa porte. Les problèmes de sécurité ne manquent en effet pas dans la ville du bout du lac.

 
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