Communiqué de presse

Relever et publier la nationalité des assistés sociaux

L’Office fédéral de la statistique publie aujourd’hui pour la deuxième fois sa statistique nationale de l’aide sociale. On y trouve des chiffres étonnants: malgré le développement positif de…

(UDC) L’Office fédéral de la statistique publie aujourd’hui pour la deuxième fois sa statistique nationale de l’aide sociale. On y trouve des chiffres étonnants: malgré le développement positif de l’économie, la quote-part de l’aide sociale a augmenté pour passer de 3 à 3,3%. Les cantons et villes gouvernés par la gauche et les étrangers y sont massivement surreprésentés. Il s’agit de faire enfin toute la transparence dans ce domaine et de supprimer les impulsions contreproductives.

La statistique de l’aide sociale 2005 le prouve noir sur blanc: 237’000 personnes, soit 3,3% de la population, touchent une aide sociale en Suisse. Malgré la bonne conjoncture économique, la quote-part de l’aide sociale a une nouvelle fois progressé de 0,3 point-%. Aujourd’hui, on compte en Suisse davantage de bénéficiaires de l’aide sociale que d’habitants dans le canton de Thurgovie.

Cette évolution est particulièrement manifeste dans les cantons régis par une majorité de gauche (par exemple, Bâle-Ville, Genève et Berne), car le nombre d’assistés sociaux y est disproportionné. Il s’avère aussi que la pratique complaisante en matière d’aide sociale – l’exemple de Zurich a récemment défrayé la chronique – a des conséquences catastrophiques. A elles seules, les cinq principales villes de Suisse – Zurich, Genève, Bâle, Berne et Lausanne – accumulent un quart des cas sociaux. Dans les centres urbains, la quote-part de l’aide sociale est presque quatre fois plus élevée qu’à la campagne. Rien d’étonnant à cela quand on sait que pour Monika Stocker, directrice des affaires sociales de la ville de Zurich, une BMW neuve fait partie des besoins de base.

Las nouvelles directives CSIAS n’ont manifestement pas atteint leur objectif. Malgré la bonne situation économique, le nombre de cas sociaux progresse. Ces directives sont trop généreuses et n’incitent pas les assistés à retrouver du travail. Le potentiel d’abus est considérable. Preuve en est aussi la forte surreprésentation des étrangers parmi les bénéficiaires de l’aide sociale. Ils constituent 20,4% de la population suisse, mais 43,8% des assistés sociaux! Des raisons objectives ne suffisent manifestement pas à justifier cette disproportion. Il est difficile de nier des abus à ce niveau.

Une forte balkanisation de l’AI ayant été constatée, il s’agit maintenant de faire toute la transparence en ce qui concerne la nationalité des assistés sociaux. La probabilité que l’aide sociale soit elle aussi massivement utilisée par des ressortissants des Balkans est grande. La population doit être informée en détail sur les personnes auxquelles l’Etat offre une aide sociale. Pour résoudre les problèmes, il faut commencer par les connaître à fond.

Berne, 26 juin 2007

 

 
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