Communiqué de presse

Schengen transforme les tireurs sportifs en criminels!

Le Conseil fédéral a décidé d’attendre le résultat du vote sur Schengen/Dublin avant de réviser la loi sur les armes. Il reconnaît donc implicitement que, du point de vue suisse, il n’y a aucune…

(UDC) Le Conseil fédéral a décidé d’attendre le résultat du vote sur Schengen/Dublin avant de réviser la loi sur les armes. Il reconnaît donc implicitement que, du point de vue suisse, il n’y a aucune raison de durcir le droit des armes. Par contre, si l’accord de Schengen passe la rampe du scrutin populaire, les tireurs sportifs, collectionneurs d’armes et chasseurs doivent s’attendre à de nombreuses chicaneries.

L’UDC a rejeté le projet de loi sur les armes mis en consultation. Le Conseil fédéral semble avoir compris à son tour que, du point de vue suisse, rien n’oblige à durcir la législation en la matière. Fait significatif, le gouvernement attend la votation sur l’accord de Schengen. Car si le peuple approuve Schengen, le Conseil fédéral n’aura plus à s’interroger longuement sur la réforme de la législation suisse sur les armes. Celle-ci sera automatiquement et massivement durcie par la volonté de Bruxelles, si bien que, là encore, la Suisse perdra une bonne part de sa souveraineté. Si Schengen franchit sans encombre le scrutin populaire, ce ne sera plus le Conseil fédéral, mais un quelconque commissaire ou autre fonctionnaire européen qui décidera du sort de centaines de milliers de tireurs sportifs, collectionneurs et chasseurs suisses.

En effet, si la Suisse adhère à l’accord de Schengen, une autorisation de détenir une arme sera non seulement nécessaire en cas d’achat d’une arme dans le commerce, mais aussi en cas de changement de propriété entre particuliers, par exemple, en cas de donation ou d’héritage. Certains types d’armes, particulièrement appréciés des collectionneurs, seront totalement interdits. Des armes à feu ne pourront être vendues que si elles sont marquées individuellement. Le but de cette disposition est de pouvoir remonter plus facilement au propriétaire de l’arme d’un crime. De plus, le Conseil fédéral veut un registre central des armes. Toutes ces dispositions se retournent finalement contre celles et ceux qui pensaient pouvoir exercer leur sport favori, le tir, dans un pays libéral et sûr.

Schengen est le premier pas sur la voie du désarmement et de la criminalisation des citoyens. Et cela à deux niveaux: car Schengen accroît non seulement la criminalité, l’immigration clandestine et le chômage en Suisse, mais cet accord durcit aussi la législation suisse sur les armes qui sera déterminée par Bruxelles.

Berne, 11 mars 2005

 
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