éditorial

Détruire la neutralité, c’est pousser la Suisse dans des conflits étrangers

Renoncer à la neutralité, c’est anéantir les fondements de la paix et de la prospérité de la Suisse. L’UDC reste fidèle à ses principes.

Peter Keller
Peter Keller
Secrétariat général Hergiswil (NW)

La politique Suisse est un bruyant capharnaüm.

Le président du Centre Gerhard Pfister veut livrer des armes et des munitions aux belligérants. Mais en septembre 2021 encore, ce même Centre et la gauche ont contribuer à limiter les exportations de matériel de guerre. M. Pfister a par ailleurs personnellement voté pour que la Suisse ne livre pas de matériel de guerre à des pays « impliqués dans un conflit armé interne ou international ». Courte mémoire que celle de l’ex-PDC…

Le président du PLR Thierry Burkart veut, quant à lui, un « rattachement » de la Suisse à l’OTAN. Notre pays sera donc poussé dans des conflits étrangers. L’OTAN mène pourtant aussi des guerres d’agression sous la houlette des Etats-Unis d’Amérique. Le PLR souhaite donc manifestement que les soldats suisses partent combattre et mourir à l’étranger.

Le PS et les Verts veulent supprimer l’armée et désarmer les citoyens suisses. Leur solidarité avec les Ukrainiens est totalement invraisemblable.

Le seul parti qui s’engage de façon claire pour une Suisse sûre, c’est l’UDC. Une armée forte et le maintien de la neutralité font partie de cet engagement.

Cela fait plus de 200 ans que la neutralité nous préserve de conflits sanglants et nous a notamment protégé des affres des deux guerres mondiales. La Constitution oblige le Conseil fédéral et le Parlement à « maintenir la neutralité » (art. 173 et 185). Défendre la Suisse ne se fait pas en Ukraine, en Afghanistan ou ailleurs mais bien en Suisse.

Renoncer à la neutralité, c’est anéantir les fondements de la paix et de la prospérité de la Suisse. L’UDC reste fidèle à ses principes : nous voulons une Suisse sûre et neutre. Cela implique notamment que :

  • La Suisse ne doit pas être poussée dans des conflits étrangers.
  • La Suisse doit maintenir sans condition sa neutralité armée perpétuelle.
  • La sécurité et le bien-être des personnes qui vivent en Suisse sont la priorité absolue.
  • L’armée suisse doit être renforcée ; nous devons pouvoir nous défendre par nous-mêmes en cas d’urgence. A cet effet, une augmentation substantielle du budget et des effectifs de l’armée est de mise.
  • Le Conseil fédéral doit offrir ses bons offices tant à l’Ukraine qu’à la Russie, afin de contribuer à l’instauration d’un dialogue de paix.
  • Le PS, en tant que parti gouvernemental, doit s’engager pour la défense de la Suisse et donc pour l’armée ; la gauche doit retirer sans délai son initiative contre l’acquisition des nouveaux avions de combat F-35.
  • Tout rattachement à l’OTAN ou à la politique de sécurité et de défense commune de l’UE (PESCO) est exclu ; cela n’aurait pour effet que de nous entraîner dans des conflits étrangers et exposerait la population suisse à de grands dangers.
Peter Keller
Peter Keller
Secrétariat général Hergiswil (NW)
 
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