Halte à la prise d’otage climatique – sauvons le modèle suisse !

Les Jeunes Socialistes veulent taxer à 50 % les successions de plus de 50 millions sous prétexte d’écologie et de justice fiscale. Mais derrière le discours social se cache une attaque frontale contre le travail, la responsabilité et l’esprit d’entreprise qui font la force de la Suisse.

Thomas Bläsi
Thomas Bläsi
conseiller national Genève (GE)

La gauche prétend que cet impôt ne toucherait que les « ultra-riches ». C’est faux. Ce projet frapperait directement les entreprises familiales, les agriculteurs, les artisans et les PME, piliers de notre prospérité. La richesse, en Suisse, ne se trouve pas dans des coffres remplis d’or, mais dans les ateliers, les champs, les entreprises où travaillent chaque jour des milliers d’hommes et de femmes.

Lorsqu’un entrepreneur transmet son entreprise à ses enfants, la valeur fiscale dépasse souvent les 50 millions. Avec un impôt de 50 %, il devrait vendre une partie de son entreprise pour payer l’État. Résultat : des faillites, des pertes d’emplois, et la vente d’entreprises helvétiques à des capitaux étrangers. Ce serait la mort lente de notre tissu économique local.
L’initiative des Jeunes Socialistes punit la réussite, nie l’effort et transforme la jalousie en programme politique. Le véritable moteur de la Suisse, c’est la responsabilité individuelle, pas la confiscation étatique.

Une fausse égalité, un vrai danger

On promet une redistribution équitable pour financer la « transition écologique ». Mais ce discours n’est qu’un écran de fumée. L’expérience prouve que les surtaxes font fuir les entrepreneurs et assèchent les caisses publiques. La France en a fait la démonstration : les plus fortunés partent, les emplois disparaissent, et les classes moyennes paient la facture.

En Suisse, les grandes fortunes contribuent déjà de manière décisive au financement de l’État. Si elles s’en vont, les pertes fiscales se chiffreront en milliards, et c’est la population qui devra compenser. L’initiative détruirait la base même de notre prospérité : la stabilité, la confiance et la liberté économique.

Au lieu d’encourager la création de richesse, la gauche veut la punir. Au lieu de valoriser le mérite, elle glorifie la dépendance. C’est un renversement complet de nos valeurs fondatrices.

Défendons notre avenir, pas une idéologie

Cette initiative n’a rien d’un projet d’avenir. C’est une marche arrière vers un désastre économique sans précédent, qui nivelle par le bas et décourage le travail : le socialisme. Elle mettrait en péril nos entreprises, nos emplois et notre autonomie économique.

Le 30 novembre, nous devons envoyer un signal clair : la Suisse ne cédera pas à la jalousie ni au collectivisme. Nous croyons à la liberté d’entreprendre, à la responsabilité individuelle et au mérite.

Protégeons nos PME, nos familles, notre prospérité. Refusons l’impôt de la spoliation et disons NON à cette initiative idéologique qui veut abattre ce que des générations ont construit par le travail et le courage.

Thomas Bläsi
Thomas Bläsi
conseiller national Genève (GE)
 
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