Initiative pour la durabilité : les contes à la « Chair de Poule » des opposants

L’initiative UDC pour la durabilité exige une limitation raisonnable de l’immigration. Perte d’identité, baisse de la qualité de vie, bétonnage de la nature, stress lié à la densité de population, pénurie de logements, écoles surchargées, infrastructures et institutions sociales surchargées… les conséquences négatives d’une immigration excessive sont omniprésentes. Comme ces problèmes ne peuvent être ignorés, les opposants à l’initiative pour effraient la population avec des scénarios catastrophes inventés de toutes pièces. Ne vous laissez pas tromper !

Thomas Matter
Thomas Matter
conseiller national Meilen (ZH)

L’immigration de masse bouleverse notre pays – cela est indéniable. Depuis longtemps, notre population est envahie par un sentiment de malaise. En effet, la grande majorité des problèmes dont souffre notre pays sont liés à l’immigration incontrôlée.

C’est une des raisons pour laquelle les opposants tentent de dénigrer l’initiative populaire de l’UDC « Pas une Suisse à 10 millions ! (Initiative pour la durabilité) ». Le PLR utilise le slogan provocateur « initiative du chaos » pour empêcher la limitation raisonnable de l’immigration de masse. Or, c’est précisément l’immigration effrénée de centaines de milliers, voire de millions de personnes supplémentaires qui plonge la Suisse dans le chaos. L’initiative est l’inverse du chaos, puisqu’elle vise précisément à l’empêcher.

Un autre slogan combatif utilisé contre notre cause est l’expression « initiative de résiliation », qui vise à faire craindre aux citoyens que la Suisse doive résilier la libre circulation des personnes avec l’UE. En réalité, rien de tel ne se produira si le Conseil fédéral et le Parlement prennent des mesures efficaces après avoir dépassé la limite des 9.5 millions. Cela concerne principalement le domaine de l’asile et le regroupement familial. Ce n’est que si la population résidente permanente dépasse les 10 millions avant 2050 et pendant deux années consécutives que le Conseil fédéral devra, conformément à la Constitution, actionner le frein de secours et dénoncer la libre circulation des personnes et ce uniquement si l’UE ne fait pas de concessions à la Suisse.

Le conseiller national vert’libéral Patrick Hässig a remporté la palme ; dans le journal « Blick », il a qualifié l’initiative de l’UDC de « mortelle ». Il affirme que le contrôle de l’immigration détériorerait notre système de santé au point d’entraîner des décès. Selon la logique de Patrick Hässig, les quelque 170 pays qui ne connaissent pas la libre circulation des personnes auraient donc plus de décès à déplorer.

En réalité, la libre circulation des personnes n’a en aucun cas amélioré la santé publique en Suisse. Au contraire, les primes d’assurance maladie ont littéralement explosé. Même après l’acceptation de l’initiative et sans libre circulation des personnes, nous pourrons recruter tous les professionnels de santé dont nous avons besoin et ce, dans le monde entier, pas seulement dans l’UE.

Y avait-il beaucoup plus de décès en Suisse avant 2002, c’est-à-dire avant l’introduction de la libre circulation des personnes au sein de l’UE ? Les soins de santé étaient-ils moins bons à l’époque ? Absolument pas. Au contraire : à l’époque, il n’y avait pas encore le problème du besoin croissant de personnel médical immigré pour soigner un nombre toujours plus important d’immigrés.

Ces discours alarmistes et ces menaces de mort montrent avant tout une chose : les opposants n’ont aucun argument valable et concret contre l’initiative pour la durabilité.

Thomas Matter
Thomas Matter
conseiller national Meilen (ZH)
 
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord