Le 9 juin, votez NON à la dégradation de la nature et NON à des prix de l’énergie encore plus élevés : Votez NON à la loi sur l’électricité !

La loi sur l’électricité défigurera nos beaux paysages et notre nature ; elle conduira à des prix de l’énergie encore plus élevés et elle limitera considérablement la souveraineté de la population et des cantons.

Rappelons les promesses de l’ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard, alors cheffe du DETEC, lors de la votation sur la loi sur l’énergie du 21 mai 2017 : « La sécurité d’approvisionnement n’est pas remise en question, … quand on aura une production d’électricité suffisante dans tous les pays européens au cours des 20 prochaines années ». Et d’ajouter : « Un ménage de quatre personnes avec une consommation moyenne d’électricité devra ainsi payer environ 40 francs de plus par an qu’aujourd’hui ». Ces deux promesses se sont révélées complètement fausses. Seule l’UDC a mis en garde contre la pénurie d’énergie et l’augmentation massive des prix de l’électricité. Les factures d’électricité ont aujourd’hui augmenté de plusieurs centaines de francs.

La nouvelle loi sur l’électricité fixe des objectifs contraignants de développement de la production d’énergie à partir du soleil, du vent, de la biomasse ou de la géothermie. Ainsi, l’article 2 de la loi sur l’énergie stipule désormais que « la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, à l’exception de l’énergie hydraulique, doit être d’au moins 35 térawattheures (TWh) en 2035 et d’au moins 45 TWh en 2050 ». Le seul objectif de développement obligatoire d’ici 2035 représente une multiplication par 6 de la production actuelle et correspond à peu près à la consommation annuelle actuelle des ménages et de l’industrie suisses réunis. Pour une contribution substantielle de 10 TWh par l’énergie éolienne, il faudra construire 2’000 éoliennes ; pour 10 TWh d’énergie solaire, il faudra recouvrir une surface de 100 km2 de centrales solaires, soit plus que tout le lac de Zurich. Notre beau paysage serait ainsi massivement défiguré par la construction à grande échelle d’éoliennes et de parcs solaires et ce pour une électricité incertaine et coûteuse.

La loi sur l’électricité limitera ou annulera systématiquement la protection de la nature, du patrimoine et du paysage. De plus, la loi limitera considérablement la participation démocratique de la population concernée : en effet, La Confédération pourra dès lors définir des « installations énergétiques d’intérêt national », face auxquelles la contestation sera impossible. Les communes seront ainsi surtaxées et les citoyens ne pourront plus se défendre.

Enfin, la loi entraînera une extension très coûteuse du réseau, dont le coût est estimé à 37 milliards de francs. Ces dépenses devront être payées par les consommateurs d’électricité via des prix de l’électricité encore plus élevés (on parle ici de plus de 4’000 francs par personne). Pour l’UDC, c’est tout bonnement intolérable ! Elle a donc décidé de dire NON lors de son assemblée des délégués du 23 mars 2024. Le 9 juin, à vous de faire la différence ; votez NON à la nouvelle loi sur l’électricité !

 
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