Un jour ordinaire en Suisse romande. Un tramway, des passagers, des enfants, des femmes, des personnes âgées. Puis un éclat de voix, une tension soudaine, et un couteau brandi. Pas à Marseille. Pas à Berlin. À Serrières. En Suisse. Un requérant d’asile sort une arme blanche en pleine rame de tram. Pourquoi ? Peu importe. L’important, c’est ce que ce geste dit de l’état réel de notre pays.
On nous a longtemps vendu un conte de fées : l’immigration est une chance, les requérants sont tous des victimes, notre devoir est de les accueillir les bras ouverts. Mais la réalité, elle, s’impose chaque jour un peu plus brutalement dans nos rues, nos gares, nos transports. La vérité, c’est que notre politique migratoire est un échec total. Elle met en danger la sécurité des citoyens suisses, en particulier les plus vulnérables.
Qu’un homme, visiblement déséquilibré et potentiellement dangereux, puisse embarquer dans un tram, y provoquer un incident grave, et repartir quelques heures plus tard, montre bien l’état de déliquescence de notre système. Où sont les expulsions ? Où est la tolérance zéro pour les fauteurs de trouble ? Où est l’État de droit quand le laxisme devient la règle et l’impunité, la norme ?
Le plus insupportable dans cette affaire, ce n’est pas seulement le geste lui-même, aussi choquant soit-il. C’est la réaction molle, l’indifférence administrative, le silence des autorités politiques. Comme si tout cela était devenu banal. Comme si les Suisses devaient désormais s’habituer à vivre dans la peur, à baisser les yeux, à raser les murs pendant que d’autres, accueillis ici par pure générosité, se croient tout permis.
Reprendre le contrôle avant qu’il ne soit trop tard
Le peuple suisse n’a jamais été consulté sur ce basculement. Il le subit. Il le paie. Et il commence à le refuser. Il est temps de rappeler une chose simple : le droit d’asile ne peut pas être un passe-droit pour menacer la sécurité publique. Les individus violents n’ont rien à faire ici. Ce ne sont pas des réfugiés, ce sont des dangers publics. Et ils doivent repartir d’où ils viennent.
Le tram de Neuchâtel nous rappelle une leçon brutale : sans contrôle des frontières, sans fermeté migratoire, c’est la barbarie qui monte. Il est encore temps d’arrêter ce train fou en signant maintenant l’initiative pour la protection des frontières. Mais pour cela, il faut du courage. De la volonté. Et un vrai sursaut.