L’hiver passé, dans une station-service à Meyrin, j’ai rencontré Anna et Emilio, un couple de Genevois avec deux enfants de moins de dix ans. Ils prenaient un café et m’ont interpellé, j’ai donc pris le temps, autour d’un café, de les écouter. Ce café avait soudainement un goût particulièrement amer, car ils m’ont confié que les primes d’assurance maladie étaient devenues insupportables pour eux depuis le début de l’année.
Mesdames, Messieurs, pour Anna et Emilio, comme pour ces centaines de milliers de Suisses, chaque automne, c’est la même question angoissante : « Combien allons-nous devoir payer de plus ? Et où allons-nous couper ? » Vacances ? Activités sportives des enfants ? Ou les économies prévues pour leur retraite ?
Cette histoire, ce n’est pas seulement celle d’Anna et Emilio. C’est celle de centaines de milliers de familles en Suisse. Et il y a un chiffre qui résume toute cette injustice : 881 francs. Oui, 881 francs par mois et par personne. Voilà ce que coûte aujourd’hui notre système de santé. Cela représente plus de 10’000 francs par an. Ce chiffre, je vais le répéter, car il dit tout : 881 francs par mois, par personne.
La promesse trahie
En 1996, avec la LAMal, on nous promettait un système « abordable pour tous ». Mais la réalité, c’est tout l’inverse : en 25 ans, les coûts ont été multipliés par 2,3, passant de 40 à 94 milliards de francs par an. Et ce sont précisément les familles comme Anna et Emilio qui paient la facture.
La classe moyenne, qui travaille, qui assume ses responsabilités, est doublement punie : elle paie ses primes de sa poche et finance en plus, par ses impôts, les réductions de primes pour d’autres.
Le poids de l’immigration incontrôlée
À cela s’ajoute un phénomène que certains refusent d’admettre : l’immigration incontrôlée et l’abus du système d’asile.
Un immigré de 30 ans arrive en Suisse : dès le premier jour, il a accès à la totalité du système de santé, sans avoir jamais cotisé. En comparaison, un trentenaire né en Suisse a déjà payé en moyenne plus de 66’000 francs de primes. Et les coûts des demandeurs d’asile sont 23 à 27% plus élevés que ceux de la population suisse.
Qui paie ? Des familles comme celle d’Anna et Emilio. Des retraités qui ont travaillé toute leur vie. Des PME qui peinent déjà à survivre.
Les solutions de l’UDC
Ces mesures permettraient des économies de plusieurs milliards de francs, ce qui se traduirait directement par des primes plus basses pour la population.
Conclusion : pour que le café d’Anna et Emilio soit moins amer
Lorsque je repense à Anna et Emilio, je pense à cette angoisse qu’ils ressentent chaque automne. Leur situation n’est pas une fatalité. Grâce aux réformes proposées par l’UDC, leur charge pourra diminuer. Grâce à des mesures de responsabilité, de transparence et de justice, les primes pourront être allégées et leur pouvoir d’achat préservé.
Oui, l’UDC se bat pour que 881 francs par mois et par personne ne soit plus la norme. Nous nous battons pour qu’Anna et Emilio, leurs enfants – et toutes les familles de notre pays – retrouvent une bouffée d’air, un peu de sérénité et beaucoup plus de justice.
D’ici quelques années, quand je reprendrai le café avec Anna et Emilio, j’espère qu’il sera un peu moins amer que celui que nous avons partagé l’hiver passé.
Merci de votre attention.