Exposé

Amputer l’AVS – augmenter les impôts ? Non!

Les raisons suivantes parlent contre l’augmentation de la TVA à 8% (bref argumentaire)

 1. Ne pas augmenter les impôts – afin qu’il reste à tous davantage d’argent pour vivre

Le comité interpartis contre l’augementation de la TVA s’oppose avec détermination à cette augmentation de la TVA qui frappe de manière disproportionnée les bas revenus et, plus particulièrement, les familles. Dans la récession que nous vivons actuellement, les impôts doivent être baissés pour décharger les citoyens et les entreprises. Il est hors de question de les alourdir. Dire NON à cette hausse de la TVA, c’est laisser à chacun davantage d’argent pour vivre.

La crise économique et le chômage qui l’accompagne nous frappent tous. Il est donc plus urgent que jamais de stopper les activités débordantes de l’Etat. Des années durant l’UDC a été seule à mettre en garde contre les conséquences désastreuses d’une extension incontrôlée des assurances sociales et des prestations couvertes par l’assurance-maladie. Dans son arrogance coutumière, le conseiller fédéral Pascal Couchepin a renoncé à lancer des réformes réduisant les coûts alors que cette intervention était urgente. Le ministre de l’intérieur est donc directement responsable de la hausse des primes jusqu’à 20% que les caisses-maladie ont annoncée pour cette année. Pour une famille avec deux enfants vivant dans le canton de Berne, cette augmentation provoque un accroissement des charges annuelles de 1800 francs. Ce renchérissement et une multitude d’autres taxes et redevances comme le triplement de la taxe CO2 cette année, la hausse moyenne du prix de l’électricité de 8%, l’augmentation des prélèvements APG pour l’assurance-maternité, les dépenses supplémentaires de la caisse de chômage (notamment pour un nombre disproportionné de chômeurs étrangers) chargent les ménages ainsi que les arts et métiers et augmentent les coûts de production. Conséquence: il reste moins d’argent pour consommer et pour investir; du coup, l’économie va encore plus mal et le chômage progresse plus vite. Ce cercle vicieux doit être brisé par un NON clair et net à cette augmentation de la TVA.

2. Non au pillage de l’AVS
La rente AVS assure l’existence de la majorité de la population à l’âge de la retraite. Or, les perspectives financières de l’assurance-vieillesse et survivants (AVS) sont tout sauf roses. Il est donc hors de question de puiser 5 milliards de francs dans le fonds AVS et de détourner cet argent vers le fonds AI. Rappelons que le fonds AVS perd chaque jour environ 4 millions parce qu’il doit préfinancer l’AI. La réserve comptable du fonds AVS se monte à 41 milliards de francs, mais en réalité ce montant n’est que d’un peu plus de 28 milliards. La différence de 12,7 milliards correspond à la dette de l’AI auprès de l’AVS. Aussi, la constitution d’un nouveau fonds AI n’est-elle pas l’affaire de l’AVS, mais celle de la caisse générale de la Confédération. A ce propos, la gauche du Parlement ne tient pas parole une fois de plus: elle avait en effet promis que les réserves d’or excédentaires de la Banque nationale seraient uniquement utilisées pour assainir l’AVS. Dire non à cette augmentation de la TVA, c’est donc contribuer à garantir l’assurance sociale la plus importante de Suisse, l’AVS. La séparation des deux fonds devra être entreprise immédiatement après le rejet de ce projet.

3. Combattre systématiquement les abus
Il est grand temps d’éliminer systématiquement les abus qui affectent l’AI. Les partis du centre-gauche préfèrent la solution de facilité: au lieu de combattre les abus, ils veulent cacher les dysfonctionnements en injectant de l’argent supplémentaire dans cette institution. Le problème de fond demeure. Il faut maintenir la pression sur la caisse vide de l’AI, car le passé a montré que des financements additionnels sans correction préalable des abus n’ont aucun effet utile.

4. Non à un nouveau rapprochement de l’UE
Cette combine répétée sans cesse, qui consiste à financer toutes les activités échappant au contrôle de l’Etat par des hausses de la TVA, a finalement pour but d’aligner la Suisse dans ce domaine également aux conditions régnant dans l’UE. Cette dernière impose un taux de TVA minimal de 15%. Si on additionne tous les découverts des œuvres sociales suisses et les revendications sociales de la gauche, la TVA doit être augmentée d’environ 6% durant les dix ans à venir. Le comité interpartis contre l’augmentation de la TVA rejette catégoriquement se rapprochement sournois à l’UE et s’oppose donc à la hausse de la TVA.

 
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