Exposé

Pour une immigration positive, contre les abus

Vous l’avez entendu, la raison principale pour laquelle nous nous trouvons dans cette pièce aujourd’hui, c’est que sous plusieurs aspects, la barque est pleine. Cette situation vaut tout d’abord en ce qui concerne la crise de l’asile.

Wahlen23 – Emmylou Ziehli-Maillard
Wahlen23 – Emmylou Ziehli-Maillard
Palézieux-Village (CH) (VD)

De l’asile à la libre circulation : le système craque de toutes parts
Dans mon propre canton, des communes n’arrivent plus à faire face à l’afflux de migrants et appellent à l’aide, comme le titrait la presse il y a peu. Et cela n’a rien d’étonnant : les chiffres battent des records et les centres sont débordés. Alors que les dépenses de la Confédération en matière d’asile se montaient à 1,5 Mrd en 2021, elles sont budgétisées à 4 Mrd pour 2023. Ce chiffre ne prend pas en compte les dépenses cantonales et communales, notamment en matière d’aide sociale, d’intégration ou de logement.

La situation n’est pas meilleure en matière d’immigration régulière. Lorsqu’il y a dix ans nous débattions d’immigration de masse, les prévisions officielles de la Confédération étaient claires : selon le scénario référence, la Suisse ne dépasserait jamais les 9 millions d’habitants. Tout au plus les approcherait-elle… à l’horizon 2060. En moins d’une décennie, les craintes de l’UDC ont été démontrées par la pratique : nous frôlons bel et bien cette barre des 9 millions d’habitants. Aujourd’hui, soit avec 37 ans d’avance ! En d’autres termes, depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, la population suisse augmente près de 20 fois plus vite que celle de l’Allemagne.

L’immigration ne répond pas au manque de main d’œuvre
Vous me direz que cette immigration est nécessaire à la croissance de la Suisse et participe à sa prospérité. Le fait est que la grande majorité de l’immigration ne répond pas aux besoins de la Suisse : comme l’a rapporté la très sérieuse NZZ, seules 20% des personnes venues au titre de la libre circulation des personnes travaillent dans des domaines dans lesquels la Suisse manque de personnel qualifié. En comparaison, en 2021, plus de 40’000 personnes ont rejoint notre pays au titre du regroupement familial !

Cette immigration ne correspond pas aux besoins de notre pays. Au contraire, elle en crée : les nouveaux arrivants aussi ont besoin d’hôpitaux, de logements, d’électricité et d’écoles. Pour ne citer qu’un chiffre : les 180’000 personnes arrivées en Suisse l’an dernier auront besoin, en moyenne, de plus de 90’000 voitures, ce qui donne une idée des infrastructures routières et ferroviaires nécessaires. Et cela, ce n’est qu’un maigre aperçu des conséquences d’une Suisse à 10 millions d’habitants !

Les femmes sont particulièrement impactées
Au-delà de ce qu’ont déjà apporté mes préopinants, je souhaite aussi mentionner un sujet qui me touche particulièrement en tant que femme. Il s’agit des violences domestiques et sexuelles. Ces sujets d’actualités ne cessent de défrayer la chronique. Je m’engage pour que mes concitoyennes puissent vivre dans un pays sûr. La loi doit être appliquée de manière stricte et ferme pour tous.

Force est toutefois de constater que les étrangers sont surreprésentés dans les statistiques en la matière : violences domestiques, agressions, viols, homicides ciblant des femmes. Rappelons aussi que l’on recense plus d’un mariage forcé par jour dans notre pays et qu’un tiers d’entre eux concerne des filles mineures !

Il faut aujourd’hui plus que jamais agir de deux manières : les criminels condamnés doivent être fermement sanctionnés et renvoyés. En outre, les immigrants doivent s’adapter aux us et coutumes de notre pays. Cette deuxième exigence est malheureusement plus difficile à appliquer lorsqu’un grand nombre de personnes immigre en provenance de pays où les droits des femmes sont méprisés ou dont la culture nie toute égalité entre hommes et femmes. L’exemple français doit nous alarmer sur les conséquences d’une politique d’intégration ratée et ses conséquences : le communautarisme divise la société et entraîne des conflits. Récemment, ce type de violences s’est même étendu à la Suisse romande.

Les solutions de l’UDC sont strictes mais justes
Mesdames et Messieurs, les solutions qui vous ont été présentées dans le document de fond de l’UDC par mes collègues sont strictes mais justes. Elles suivent une longue analyse et sont emplies de réalisme pragmatique. Il convient aujourd’hui de prendre conscience que les prévisions sur lesquelles se base la politique démographique de notre pays depuis des décennies ont été dépassées. En conséquence, notre pays fait face à des défis qu’il s’agit de résoudre en toute urgence.

Je vous remercie pour votre attention.

Wahlen23 – Emmylou Ziehli-Maillard
Wahlen23 – Emmylou Ziehli-Maillard
Palézieux-Village (CH) (VD)
 
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