Sous couvert de « justice sociale », les Jeunes Socialistes veulent imposer lourdement les successions à partir d’un million de francs. En apparence, cela vise les « super-riches ». En réalité, cela menace la classe moyenne, les entrepreneurs, les agriculteurs, les propriétaires d’une maison familiale et tous ceux qui ont travaillé dur pour transmettre quelque chose à leurs enfants.
Dans notre pays, de nombreuses personnes économisent toute leur vie pour transmettre un bien à la génération suivante. Cela peut être une maison, une entreprise, ou un petit patrimoine construit sans aide, avec effort et discipline. L’initiative des Jeunes Socialistes punit cette responsabilité, au lieu de l’encourager. C’est une attaque directe contre la prévoyance individuelle et le droit à la propriété privée.
Comme le montre très bien l’analyse publiée sur jss-non.ch, cette initiative n’affaiblirait pas les riches, elle affaiblirait toute la Suisse. En taxant lourdement les héritages, on pousse à l’exil ceux qui apportent déjà le plus au financement des services publics. Dans le canton de Vaud, nous savons ce que cela signifie : un départ massif des gros contribuables, avec à la clé moins de recettes fiscales… et plus d’impôts pour les autres.
Un projet idéologique, pas réaliste
Cette initiative repose sur une logique purement idéologique : opposer les générations, dresser les riches contre les pauvres, sans jamais parler de responsabilité, d’investissement ou de mérite. En attaquant les héritages, les Jeunes Socialistes veulent en réalité affaiblir l’économie privée et pousser vers toujours plus d’État, plus d’impôts, plus de dépendance.
Nous devons rejeter cette initiative dangereuse. Elle ne ferait qu’alourdir la fiscalité, affaiblir nos PME, précariser les classes moyennes et vider nos cantons de leurs contribuables les plus utiles. En tant que Vaudois, je sais à quel point il est vital de défendre notre attractivité et notre tissu économique.
Pour toutes ces raisons, je dis clairement : NON à l’initiative des Jeunes Socialistes sur les successions sur laquelle nous voterons en novembre 2025.