La disparition du politique à Lausanne face à la violence
On entend souvent que la Suisse a vingt ans de retard sur la France en matière d’insécurité. Les émeutes de Prélaz, vingt ans après celles de Clichy-sous-Bois et pour des raisons similaires, en sont la preuve. Agressions en hausse, manifestations non autorisées qui dégénèrent : pendant que l’ordre public s’effondre, la gauche détourne le regard et accuse un soi-disant racisme systémique.

Dans la nuit du 31 août, je me suis retrouvé en plein cœur des émeutes. Reconnu comme élu UDC par des extrémistes venus encourager le chaos, j’ai été menacé par une vingtaine de casseurs qui ont tenté de me lyncher. Je m’en suis sorti indemne, mais Lausanne, elle, a été durement touchée : ces violences sont le symptôme d’un ordre public en ruine.
Une importation directe du chaos français
Le scénario est tristement identique à celui des émeutes françaises : un jeune en fuite sur un scooter volé se tue seul, puis l’embrasement. Médias qui accusent la police, élus qui « comprennent » la colère des casseurs, discours sur la misère d’un quartier pourtant proche du centre : rien n’a été appris. L’ensauvagement gagne notre pays, et nombre des émeutiers étaient issus de l’immigration non intégrée.
Une politique de la résignation
Ces violences sont le produit d’une politique de soumission : manifestations illégales tolérées, deal et toxicomanie à ciel ouvert, impuissance face aux vrais problèmes des Lausannois. Une municipalité faible face aux délinquants, mais forte pour s’en prendre aux automobilistes ou aux commerçants.
Soutien à la police, pas aux idéologues
Nos policiers ont agi avec courage, mais que reçoivent-ils en retour ? Des accusations de racisme systémique ! Ce mensonge idéologique sert de diversion pour masquer l’échec de la gauche à garantir la sécurité. Pendant qu’on discrédite la police, on laisse prospérer les zones de non-droit. La police n’est pas le problème, elle est la solution.
La responsabilité de la gauche
Habitants excédés, vitrines brisées, familles inquiètes, policiers sur la défensive : la réalité saute aux yeux. Pourtant, la gauche parle de « malaise social » et de « discriminations ». L’idéologie l’emporte sur le bon sens, et cette complaisance encourage la violence.
J’ai été agressé comme élu UDC, mais ce sont surtout Lausanne et ses habitants qui ont été attaqués. Nos villes se gangrènent par le clanisme et la violence communautaire, conséquence directe de l’immigration massive et de décennies de laxisme politique. L’ordre public ne peut pas être sacrifié au politiquement correct. L’UDC restera du côté des policiers, des citoyens honnêtes et de la sécurité. À Lausanne comme ailleurs, il est temps de dire stop à l’ensauvagement de nos rues.
– Par Thibault Schaller, Conseiller communal, Lausanne (VD)