

14 novembre 2025 : Paquet Suisse–UE : pour l’examen au Parlement, les Commissions de politique extérieure (CPE) assument la conduite pour la partie institutionnelle. Les trois nouveaux accords sont attribués aux commissions compétentes sur le plan thématique (électricité : Commissions de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie, CEATE ; santé : Commissions de la sécurité sociale et de la santé, CSSS ; sécurité alimentaire : Commissions de la science, de l’éducation et de la culture, CSEC).
17 décembre 2025 : le paquet Suisse–UE est examiné selon la procédure ordinaire. Il est renoncé à une division du paquet. Le Conseil des États est le premier conseil saisi.
Le Conseil fédéral transmettra le message relatif au traité de soumission à l’UE au Parlement en mars 2026. Les « Fanatiques UE » du PLR et de la gauche verte souhaitaient faire passer ce traité contraignant, qui bafoue l’indépendance du pays, les droits démocratiques du peuple suisse, la neutralité et le fédéralisme, à un rythme record au Parlement, afin qu’un éventuel référendum populaire ait impérativement lieu avant les élections fédérales du 24 octobre 2027. Ce plan a, pour l’instant, échoué : l’ensemble du paquet contractuel sera transmis au Conseil des États en tant que première chambre pour examen. Aucun délai n’est fixé pour la conclusion des délibérations en commission.
Afin de maintenir la neutralité armée, la Suisse a besoin d’une industrie d’armement nationale. À l’occasion d’une révision de la loi sur le matériel de guerre, le Parlement a décidé que des États disposant d’un régime de contrôle des exportations comparable peuvent être approvisionnés en matériel de guerre, même s’ils sont impliqués dans un conflit armé. Sont exclues les livraisons vers des pays qui violent de manière systématique et grave les droits de l’homme. Les livraisons restent également exclues lorsque la neutralité de la Suisse est compromise. En ce qui concerne la réexportation d’armes, il sera à l’avenir renoncé aux déclarations de non-réexportation, sauf si des raisons de politique étrangère, de neutralité ou de sécurité exigent une telle déclaration. Ces adaptations législatives garantissent le maintien d’une industrie d’armement nationale. Lors du vote final, une alliance bourgeoise a approuvé le projet au Conseil national par 122 voix contre 68, avec 6 abstentions, et au Conseil des États par 31 voix contre 11, avec 1 abstention. Le peuple pourra vraisemblablement se prononcer sur cette révision de la loi à l’automne 2026.
25.3950 | Nouvel appel d’offres pour les concessions FM à partir du 1er janvier 2027
Après le Conseil national, le Conseil des États a également approuvé, par 21 voix contre 18 et 5 abstentions, la demande de prolonger l’octroi des concessions FM au-delà de l’année 2026. Le conseiller aux États Jakob Stark (UDC) a résumé la situation : « Avec l’arrêt de la FM prévu fin 2024, les radios de la SSR perdraient environ 500 000 auditeurs, soit 15 % de leur audience quotidienne et 9 % de leur audience hebdomadaire. » De plus, un arrêt forcé de la FM aurait privé 1,7 million de véhicules équipés d’un récepteur FM de toute réception radio. Le Conseil fédéral devra mettre en œuvre cette décision d’ici la fin de l’année prochaine.
25.3549 | Loup problématique appartenant à une meute. Il doit être possible d’agir !
25.3715 | Autoriser le tir de loups dans les districts francs
L’UDC réclame enfin des règles efficaces pour stopper la propagation incontrôlée du loup et combler les lacunes existantes dans l’application de la loi. Lors de la session d’hiver, le Conseil national a adopté deux motions sur la politique relative au loup, après que le Conseil des États les a eu déjà approuvées lors de la session d’automne. La motion Friedli corrige une faille majeure dans la loi sur la chasse : Aujourd’hui, une régulation est difficile, voire impossible, même lorsque des loups causent des dégâts considérables dans de vastes zones interdites à la chasse, où se trouvent de nombreux alpages. À l’avenir, des tirs seront possibles dans ces zones si cela est nécessaire pour protéger l’agriculture alpine et pastorale ainsi que les habitats et la biodiversité. Une motion similaire va également dans le bon sens en permettant la chasse ciblée des loups problématiques dans l’ensemble de la zone concernée.

25.026 | « Pas de Suisse à 10 millions ! (initiative pour la durabilité) ». Initiative populaire
Tant le Conseil national que le Conseil des États rejettent l’initiative pour la durabilité « Non à une Suisse à 10 millions ! ». Le résultat de cette politique irresponsable est clair : loyers en hausse, pénurie de logements, bétonnage accru, écoles surchargées et baisse du niveau de formation, routes et trains bondés, augmentation de la violence et de la criminalité, explosion des coûts de l’assurance-maladie et immigration vers l’État social. On ne peut pas faire entrer chaque année 100 000 personnes supplémentaires en Suisse. Cela ne peut pas continuer ainsi ! Ceux qui ne veulent pas d’une Suisse à 10 millions doivent maintenant afficher clairement leur position !
Qui aime la Suisse montre sa couleur
Soutenez dès maintenant l’initiative pour la durabilité et donnez un signal contre la Suisse à 10 millions.
Initiative pour la durabilité I Pas de Suisse à 10 millions
25.041 | Budget 2026 assorti du plan intégré des tâches et des finances 2027-2029
25.042 | Budget 2025. Supplément II
25.063 | Programme d’allégement budgétaire 2027 de la Confédération
Plus l’État dispose d’argent, plus il en dépense : pour les fonctionnaires, pour la bureaucratie et pour des projets de redistribution. Alors que le budget pour l’année 2025 s’élevait encore à 86,516 milliards de francs, un budget de 91,1 milliards de francs a été adopté pour l’année 2026, ce qui correspond à une croissance de +5,32 %. Dans le même temps, la croissance économique pour l’année prochaine n’est estimée qu’à +1,26 %. Depuis 1990, le budget est passé de 31 milliards de francs à plus de 90 milliards de francs, soit presque un triplement.
L’UDC exige :
21.403 | Remplacer le financement de départ par une solution adaptée aux réalités actuelles
L’organisation et le financement des crèches relèvent de la compétence des communes et des cantons. À présent, les distributeurs d’argent du PLR au PS veulent introduire au niveau fédéral une « aide financière supplémentaire pour l’accueil extrafamilial des enfants ». Il s’agit d’un double péché : la Confédération s’immisce dans les compétences des cantons. De plus, la loi entraîne davantage de redistribution et des coûts plus élevés. Comme toujours, quelqu’un doit financer les « cadeaux » de la Berne fédérale. En l’occurrence, ce seront les salariés et les employeurs, au moyen de déductions salariales plus élevées. Il restera ainsi encore moins d’argent pour vivre aux ménages privés. Le groupe parlementaire UDC a rejeté à l’unanimité ce pseudo-cadeau coûteux lors du vote final.