Communiqué de presse

Ne pas ramollir les règles de naturalisation

Le groupe parlementaire UDC s’est réuni aujourd’hui au Musée des transports de Lucerne pour préparer la session d’hiver des Chambres fédérales. Il demande au Parlement de suivre une ligne rigoureuse dans la procédure d’élimination des divergences concernant la loi sur la nationalité. C’est à l’unanimité que les parlementaires UDC rejettent l’initiative sur le salaire minimum que le Conseil national examinera durant la prochaine session.

Le groupe parlementaire UDC s’est réuni aujourd’hui au Musée des transports de Lucerne pour préparer la session d’hiver des Chambres fédérales. Il demande au Parlement de suivre une ligne rigoureuse dans la procédure d’élimination des divergences concernant la loi sur la nationalité. C’est à l’unanimité que les parlementaires UDC rejettent l’initiative sur le salaire minimum que le Conseil national examinera durant la prochaine session.

Dans la procédure de divergence concernant la révision partielle de la loi sur la nationalité, le groupe UDC soutient avec détermination la ligne plus rigoureuse adoptée par le Conseil national. Il est notamment inacceptable à ses yeux de ramener la durée nécessaire du séjour en vue d’une naturalisation de 12 ans aujourd’hui à 8 ans comme le proposent le Conseil des Etats et le Conseil fédéral. Même l’abaissement de ce délai à 10 ans selon les vœux du National ne serait acceptable pour l’UDC qu’aux conditions suivantes: cesser de compter double les années passées en Suisse par les jeunes étrangers, ne plus prendre en compte la durée de séjour avec une admission provisoire et clarifier les critères d’intégration.

Le projet de salaire minimum fixé par la loi est une nouvelle attaque contre le marché du travail suisse, qui est performant parce que souple, et contre le partenariat social qui a fait ses preuves. Cette intervention de l’Etat conduirait à la suppression d’emplois faiblement rémunérés et aurait des conséquences désastreuses pour des personnes peu qualifiées ou restreintes dans leurs performances professionnelles. Les finances publiques en seraient également affectées, car des personnes supplémentaires seraient poussées vers le chômage et dans la dépendance de l’assistance sociale. Les conséquences des recettes socialistes du genre salaire minimum sont illustrées par le chômage effrayant qui frappe divers pays européens appliquant ces idées.

 
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