L’UDC refuse que les socialistes détruisent la place industrielle suisse et elle continue à lutter contre une Suisse de 10 millions d’habitants !

Pour la place industrielle suisse, un climat fiscal attractif est important. Dans ce contexte, l’UDC s’oppose fermement à la réforme fiscale prévue par l’OCDE en vue d’introduire une taxe minimale globale de 15% visant les grandes entreprises. Elle dit également non aux nouvelles taxes et redevances et demande des mesures d’allègement administratif. En outre, l’UDC demande le remboursement intégral de la dette du Corona par une stricte discipline des dépenses et s’oppose à l’affaiblissement du frein à l’endettement.

Thomas Aeschi
Thomas Aeschi
conseiller national Baar (ZG)

L’UDC appelle d’urgence le Conseil fédéral à mettre un terme à l’immigration de masse qui persiste malgré la pandémie de Corona et à soumettre à l’Assemblée fédérale des mesures visant à réduire l’immigration,  conformément à  l’article 121 bis de la Constitution fédérale. L’UDC ne veut pas d’une Suisse à 10 millions d’habitants ! Elle demande également le rejet du pacte des Nations Unies sur les migrations, le renforcement du regroupement familial dans le domaine de l’asile, ainsi que des mesures visant à endiguer l’immigration de demandeurs d’asile qui n’entrent pas en Suisse via un pays tiers sûr.

Promesse électorale des candidates et candidats de l’UDC Suisse

Le 31 août 2019, les candidates et candidats de l’UDC de toute la Suisse se sont déclarés devant plus de 800 délégués et invités enthousiastes à Sattel (SZ) pour l’alliance de la liberté et ont fait leurs promesses électorales :

  1. Nous voulons une Suisse libre. Afin que les Suissesses et les Suisses puissent continuer de déterminer ce qu‘ils veulent et ce qu‘ils ne veulent pas, nous refusons un traité de soumission à l‘UE et le diktat de juges étrangers.
  2. Nous voulons une Suisse sûre. Notre Etat doit veiller sans compromis à notre sécurité. Il doit donc punir sévèrement les criminels violents et expulser les étrangers criminels.
  3. Nous voulons une Suisse dans laquelle il fait bon vivre. Nous disons non à une immigration démesurée et à une Suisse à 10 millions d‘habitants, a­fin que nous puissions continuer à vivre dans une patrie belle et intacte.
  4. Nous voulons une Suisse ouverte au monde qui entretient des relations avec tous les pays de la planète. Nous ne cédons pas aux chantages et nous refusons de distribuer des milliards de francs supplémentaires à l‘étranger alors que notre AVS commence à manquer d‘argent.
  5. Afin qu‘il reste davantage d‘argent à la fin du mois dans le porte-monnaie de la classe moyenne, nous ne voulons pas de nouvelles lois, interdictions et régulations qui provoquent une augmentation des impôts et redevances pour tous.

Succès au bénéfice des Suisses

Deux ans plus tard, l’UDC peut enregistrer plusieurs succès. Premièrement, la Suisse a enterré le traité de soumission, ce que l’on appelle l’accord-cadre institutionnel. En particulier, l’obligation d’une reprise du droit automatique et la reprise de la juridiction de l’UE auraient été des violations fondamentales de notre Constitution fédérale. Cependant, il faut rester vigilant ! Deuxièmement, les électeurs ont rejeté la loi sur le CO2, que l’UDC était le seul parti à combattre. Un « oui » à cette loi qui a échoué aurait entraîné pour la population une charge financière considérable et une énorme augmentation de la bureaucratie, sans aucun effet sur le climat pour autant. Et troisièmement, l’interdiction de se dissimuler le visage a recueilli une majorité de la population et des cantons. Il s’agit d’un pas important dans la lutte contre l’islam politique et d’un signe fort pour une plus grande sécurité, car elle s’adresse plus directement aux hooligans et aux fanatiques de gauche qui commettent des actes de violence et de vandalisme.

Remboursement de la dette Corona et maintien du frein à l’endettement

Malgré ces succès, nous avons beaucoup de travail à faire au cours des deux prochaines années, jusqu’aux élections fédérales du 22 octobre 2023. Ainsi, le déficit cumulé de la pandémie de Corona est actuellement estimé à un peu plus de 30 milliards de francs. Pour le remboursement de cette dette, le 30 juin 2021, le Conseil fédéral a présenté deux modèles différents : selon le premier modèle, le Conseil fédéral veut rembourser la dette de Corona par le biais des redistributions de la Banque nationale (BNS) et les remboursements de prêts annuels d’environ un milliard de francs. Dans le second modèle, il ne veut rembourser qu’une partie de la dette, en utilisant une astuce comptable (compensation d’une partie de la dette Corona avec des excédents antérieurs). Dans ce modèle, la dette Corona non remboursée serait tout simplement répercutée sur les prochaines générations.

Ce que nous exigeons :

  • L’UDC demande que l’ensemble du nouvel endettement Corona soit remboursé dans un délai maximum de trois législatures (douze ans). Transférer cette nouvelle dette à la génération suivante serait égoïste, irresponsable et inconsidéré. Afin d’atteindre cet objectif, tous les acteurs impliqués doivent avant tout faire preuve de discipline en matière de dépenses.
  • L’UDC exige que le frein à l’endettement ne soit en aucun cas assoupli, comme le demandent les politiciens du centre et de la gauche pastèque.

Non à la réforme fiscale de l’OCDE, non aux nouvelles taxes et impôts et Oui aux mesures d’allègement administratif

L’UDC s’oppose fermement à la réforme fiscale prévue par l’OCDE, c’est-à-dire à l’introduction d’une taxe minimale globale de 15% pour les grandes entreprises. L’élimination progressive de la concurrence fiscale et, partant, de la concurrence en matière d’implantation réduit les incitations des États à gérer leurs finances publiques et à fournir des services de manière efficace. En outre, il est d’ores et déjà clair que le taux d’imposition minimal de 15% n’est qu’une première étape. Une fois la réforme fiscale de l’OCDE entrée en vigueur, des appels seront lancés en faveur d’une augmentation de ce taux minimal et d’une extension de la base d’imposition.

L’UDC s’oppose également à l’introduction de nouvelles taxes, comme le réclame le Centre-gauche. C’est ainsi que l’UDC dit non à l’initiative d’une place financière suisse tournée vers l’avenir prévue par le PS. L’UDC dit non à l’initiative d’extrême gauche 99% de la JS et aux réformes fiscales écologiques qui entraîneraient de nombreuses interdictions, des prélèvements et des taxes supplémentaires ainsi qu’une augmentation de la bureaucratie. L’UDC dit non à la participation de la Suisse au système d’ajustement aux frontières de l’UE (21.3602) et rejette fermement la « Loi fédérale sur les projets pilotes de tarification de la mobilité ».

En effet, sous le couvert de l’écologie, les socialistes, surtout des grandes villes, ne s’intéressent finalement qu’à la redistribution tous azimuts. Ils ne voient plus, dans leur aveuglement idéologique, le lien entre une économie prospère et la source d’emplois et de bien-être dans notre pays qu’elle représente. Ils affaiblissent volontairement la place industrielle suisse, ce qui est inacceptable pour notre parti.

En revanche, le parti soutient des mesures de décharge administrative, notamment la « Loi fédérale sur l’allègement des charges réglementaires pour les entreprises (Loi sur l’allégement des entreprises et l’introduction d’un « frein à la réglementation (modification de l’article 159, paragraphe 3, de la Constitution fédérale et modification de la loi du Parlement) », qui expire le 18 août 2021.

Nos exigences :

  • L’UDC s’oppose résolument aux projets de l’OCDE visant à harmoniser les taux d’imposition minimaux au niveau mondial et s’engage plutôt en faveur de la libre concurrence des États pour des entreprises innovantes et des emplois de qualité, car la concurrence fiscale internationale (tout comme l’intercantonale) est un élément important pour renforcer la dynamique des dépenses publiques.
  • L’UDC dit clairement non aux nouvelles taxes et redevances, comme le prévoient le projet d’initiative sur les places financières, l’initiative 99%, les réformes fiscales écologiques, la participation de la Suisse au futur système de d’ajustement aux frontières de l’UE en matière de CO2 ou le projet pilote sur la tarification de la mobilité.
  • En revanche, l’UDC soutient des mesures d’allègement administratif telles que la loi sur l’allègement des entreprises ou l’introduction d’un frein à la réglementation.

L’immigration en année de pandémie est plus élevée qu’en 2016-2019

Aujourd’hui, le terme « durabilité » (« sustainability ») façonne presque tous les domaines de la vie. Qu’il s’agisse de la consommation d’énergie ou d’eau, de l’utilisation des terres cultivées, du recyclage des déchets ou de la durée d’utilisation des produits. En revanche, l’immigration vers la Suisse n’est pas durable. Alors que la population résidente suisse était encore de 6,67 millions en 1990, ce chiffre a augmenté de deux millions en seulement 30 ans pour atteindre 8,67 millions de personnes au 31 décembre 2020. Alors qu’en 2000, le Conseil fédéral déclarait que 8’000 à 10’000 personnes supplémentaires s’installeraient chaque année en Suisse en raison de l’introduction de la libre circulation des personnes avec l’UE, ce chiffre a été multiplié par dix depuis l’introduction de la libre circulation totale en juin 2007. Soyons clairs : si nous continuons ainsi, nous allons vers une catastrophe démographique !

L’affirmation des partisans de la libre circulation des personnes, selon laquelle l’immigration diminuerait en période de crise économique, a également été réfutée. La crise du Corona montre de manière claire qu’en temps de crise, la Suisse est un havre de paix pour de nombreuses personnes. Ainsi, au cours de l’année de pandémie 2020, plus de 60’000 personnes ont immigré en Suisse et y sont devenues sédentaires. Et ce à un moment où près d’un million d’habitants étaient au chômage technique et où le chômage a augmenté de plusieurs dizaines de milliers d’unités.

A noter également que les étrangers peu qualifiés, en particulier, ne quittent plus la Suisse pour continuer à bénéficier de notre filet de sécurité sociale. Les contribuables suisses, qui travaillent dur, financent ces immigrants qui se sont installés sans états d’âme, si ce n’est leur propre confort, dans notre hamac social. En tant que Suisses, cette immigration ininterrompue, conjuguée à la forte présence de personnes peu qualifiées et notre obligation de les soutenir, finira par saper de manière pérenne notre tissu social et les prestations qui en découlent. Nous serons toutes et tous perdants !

Tableau 1 :

Chiffres de l’immigration 1990 et 2007 (libre circulation totale de l’UE) jusqu’au 1er semestre 2021

Année

Solde migratoire1

Population etrangère1

Population résidente2 (en millions)

1990

6.67

2007

78’916

1’570’943

7.51

2008

98’974

1’638’949

7.59

2009

71’807

1’680’197

7.70

2010

64’802

1’720’393

7.79

2011

74’138

1’772’279

7.87

2012

73’287

1’825’060

7.95

2013

81’084

1’886’630

8.04

2014

78’902

1’947’023

8.14

2015

71’495

1’993’916

8.24

2016

60’262

2’029’527

8.33

2017

53’221

2’053’589

8.42

2018

54’763

2’081’169

8.48

2019

55’017

2’111’412

8.54

2020

61’390

2’151’854

8.67

H1 2021

26’008

2’168’474

8.683

1 Source : SEM; 2 Source : OFS; 3 Etat au 1er semestre 2021

L’immigration ne se fait pas seulement par le biais de l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’UE, mais aussi dans le domaine de l’asile. En 2020, 11’041 demandes d’asile ont été introduites. Les principaux pays d’origine étaient l’Erythrée (1’917 demandes), l’Afghanistan (1’681), la Turquie (1’201), l’Algérie (988), la Syrie (904), le Sri Lanka (468) et le Maroc (400). Au premier semestre 2021, les demandes d’asile ont de nouveau augmenté de manière significative : 832 demandes en janvier, 812 en février, 941 en mars, 850 en avril, 1’029 en mai et 1’370 en juin. En outre, la situation migratoire est de nouveau tendue, comme l’a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter, lors de la réunion informelle des ministres de l’Intérieur de l’UE du 15 juillet 2021 (voir par exemple : Tagesanzeiger Online du 15 juillet 2021). Enfin, le pacte des Nations Unies sur les migrations, qui demande la mise en place d’une libre circulation mondiale des personnes, est pendant au Parlement. Si ce pacte était approuvé, ce ne sera plus le souverain suisse – qui indiquera le nombre de migrants économiques que la Suisse devra accueillir et à quelles conditions.

 

Ce que nous exigeons :

  • L’UDC ne veut pas d’une Suisse bétonnée de 10 millions d’habitants, mais un paysage intact, des prestations sociales sécurisées, des infrastructures de transport qui fonctionnent, un approvisionnement énergétique et alimentaire fiable et moins de migrants économiques – une Suisse tout simplement vivable et sûre ! Au lieu d’augmenter l’immigration, comme l’exige actuellement le PLR (voir les interventions 19.3651, 19.3882 ou 19.4517), l’UDC invite le Conseil fédéral à soumettre à l’Assemblée fédérale un projet de loi avec des mesures  de réduction de l’immigration conformément à  l’article 121 A de la Constitution fédérale.
  • L’UDC demande que la Suisse prenne des mesures pour endiguer l’immigration de demandeurs d’asile qui entrent en Suisse sans être enregistrés via un pays tiers sûr. Le regroupement familial dans le domaine de l’asile doit également être beaucoup plus strict. En particulier, le rejet de la proposition 16.403 « Regroupement familial. Il est incompréhensible que le même régime soit appliqué aux personnes qui ont besoin d’une protection et à celles qui ont été enregistrées provisoirement.
  • Enfin, l’UDC s’engagera avec la plus grande fermeté en faveur du rejet du pacte des Nations Unies sur les migrations, qui accorderait aux migrants d’innombrables droits et réduirait massivement l’autodétermination de la Suisse par le biais de sa politique en matière d’immigration et d’étrangers.
Thomas Aeschi
Thomas Aeschi
conseiller national Baar (ZG)
 
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