Communiqué de presse

L’UDC ne laissera pas la gauche caviar détruire la place industrielle suisse

Lors d’une conférence de presse auprès de l’entreprise Ernst Fischer SA à Romanshorn, l’UDC entend expliquer comment la Suisse peut se redynamiser économiquement et comment sa position doit être renforcée. Il faut un marché du travail flexible et davantage d’employés qualifiés, une immigration maîtrisée, une concurrence fiscale active et une politique commerciale ouverte sur le monde, au lieu d’une obsession unilatérale vers l’UE.

L’UDC présente ses idées et ses exigences en matière de politique économique lors d’une conférence de presse combinée avec une visite de l’entreprise Ernst Fischer SA. Cette conférence est animée par la conseillère nationale et cheffe d’entreprise Diana Gutjahr. L’objectif est de relancer l’économie suisse et de renforcer sa place économique dans le monde. Une économie forte constitue la base de notre prospérité. Mais il y a des risques qui nous guettent : les interférences massives et l’obstination réglementaire antilibérale de la gauche caviar pour s’approprier la richesse de notre pays au détriment de sa prospérité économique.

La gauche caviar affaiblit sciemment la place industrielle suisse

 Le conseiller national et président du groupe, Thomas Aeschi, explique pourquoi la place industrielle dépend d’un climat fiscal attractif. La concurrence s’accroît, même en dehors de l’Europe. Il est d’autant plus important de maintenir une concurrence fiscale efficace. Il ne doit pas y avoir de charges supplémentaires en matière d’impôts et de taxes, a-t-il déclaré. Il évoque en particulier le projet d’initiative du PS « Pour une place financière durable », l’initiative d’extrême gauche 99% de la JS, les réformes fiscales écologiques, la participation de la Suisse au système d’ajustement aux frontières de l’UE, ou les projets pilotes tels que Mobility-Pricing. La gauche caviar des grandes villes utilise le prétexte de l’écologie pour une large redistribution de l’argent du peuple à des fins électorales ». « L’UDC est choquée que les socialistes, dans leur aveuglement idéologique, ne reconnaissent plus le lien entre une économie prospère, des emplois sûrs et le bien-être de notre pays en lançant urbi et orbi des attaques contre l’industrie de notre pays. »

L’ouverture de la Suisse au monde est un atout

Forte de sa longue expérience en tant qu’entrepreneuse internationale, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher souligne l’importance de bonnes relations économiques mondiales : « La Suisse est traditionnellement l’une des économies les plus ouvertes sur le monde et les plus interconnectées – notre pays doit continuer à entretenir de bonnes relations avec le monde entier ». Sur cette base, les accords de libre-échange existants seront garantis et renforcés et de nouveaux accords seront conclus. L’achat prévu des avions de combat F-35 doit également être mis en avant. Compte tenu de l’importance des changements sur les marchés, il est important que la Suisse adopte une approche universelle et ne s’oriente pas unilatéralement vers l’UE.

« La neutralité de la Suisse a pris de l’importance. Nous ne devons pas nous laisser entraîner dans les conflits des grandes puissances » souligne Mme Martullo-Blocher. C’est pourquoi il est incompréhensible que la Suisse rejoigne le Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent en 2023/2024.  « L’UDC continuera à s’opposer à cette décision », a-t-elle encore déclaré.

L’UDC s’oppose également fermement au paiement des milliards de cohésion, aux discriminations, voire aux violations des traités avec l’UE. « Toute discrimination, comme la non-reconnaissance de la Bourse suisse ou celle des autorisations de produits déjà reconnus, doit être systématiquement contestée par la Suisse pour exiger et imposer leur suppression, si nécessaire par des contre-mesures », explique Mme Martullo-Blocher. Une « taxe d’accès » ou « paiement d’apaisement » exemple unique au monde sous le couvert des milliards de la cohésion, l’UDC s’y oppose par principe. Aucun pays au monde ne paie de prime d’accès au marché, pas même l’UE. L’UDC constate toutefois avec inquiétude que les autres partis cèdent déjà et veulent débloquer le milliard de cohésion malgré une nouvelle discrimination de l’UE, dilapidant ainsi une fois de plus l’argent des contribuables suisses.

L’UDC poursuit sa lutte contre une Suisse de 10 millions d’habitants 

Le conseiller national Michaël Buffat souligne que « l’UDC ne veut pas d’une Suisse à 10 millions d’habitants, mais un paysage intact, des prestations sociales sécurisées, une infrastructure de transport fonctionnelle, une distribution fiable de l’énergie et des aliments, moins de migrants économiques, en bref une Suisse digne d’être vécue et sûre. Le marché du travail ne s’autorégule manifestement pas lorsqu’en 2020, année de crise, avec près d’un million d’habitants au chômage partiel et une forte augmentation du chômage proprement dit, l’immigration de masse a en fait même augmenté par rapport à 2019″, a déclaré Monsieur Buffat.

En outre, pendant la crise du Corona, de nombreux migrants peu qualifiés sont restés en Suisse. Cela montre que la libre circulation des personnes ne fonctionne pas. « Nous ne voulons pas que des personnes originaires d’autres pays de l’UE restent en Suisse après avoir perdu leur emploi et que leurs frais de subsistance soient payés par les contribuables suisses. »

Préservation de la flexibilité du marché du travail et d’une politique de formation axée sur le marché

Pour la conseillère nationale Diana Gutjahr, le programme de dynamisation de l’économie est axé sur une déréglementation à l’intérieur du pays : « Le marché du travail suisse, relativement libéral, est menacé. Il faut plus de flexibilité. » La croissance de l’État et le développement constant des prestations sociales doivent être stoppés. La formation des jeunes doit être davantage adaptée aux besoins de l’économie. 

« Au lieu de surcharger la caisse de chômage avec des étrangers issus de l’UE, la Suisse doit veiller à ce que l’attractivité de la formation professionnelle soit maintenue grâce à de bonnes places d’apprentissage et d’entreprises formatrices dignes de ce nom. Enfin, les profils professionnels doivent être adaptés aux exigences actuelles », a déclaré Mme Gutjahr.  

L’hôte de la conférence de presse, l’entreprise familiale Ernst Fischer AG à Romanshorn, active au niveau international, existe depuis plus de 100 ans et est un exemple de PME suisse prospère et de production nationale. L’entreprise d’acier et de construction métallique planifie et fabrique ses produits dans son atelier de Romanshorn et les assemble ensuite par ses propres équipes de montage sur place. L’entreprise, que dirige la conseillère nationale et économiste d’entreprise Diana Gutjahr en deuxième génération avec son mari, s’appuie sur la tradition et avance vers l’avenir avec un esprit d’innovation. L’entreprise, fortement ancrée dans la région lac de Constance-Thurgovie, emploie environ 80 collaborateurs, dont une dizaine d’apprenties.

 

Vers le papier de position
Document de politique économique (DE) (PDF)

 
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