Journal du parti Franc-parler décembre 2015

Droits de l’homme comme décadence?

L’exemple ci-après montre jusqu’où nous sommes allés avec le conformisme international. Sous prétexte de «droits de l’homme», on pose des exigences qui confinent parfois à l’absurdité et qui peuvent également nous coûter cher en terme de finances. L’initiative pour l’autodétermination que lance l’UDC est d’autant plus importante, afin que nous puissions décider par nous-mêmes et en toute connaissance de cause de nos droits. 

 
A l’âge de 65 ans, un Argovien prénommé Max estime que le sexe qu’il a eu à la naissance n’était pas le bon. Il commence donc une thérapie hormonale et une psychothérapie, vit comme une femme et se fait appeler Nadine. Peu de temps après, il subit une opération de changement de sexe et envoie dans la foulée une facture d’un montant de 43’000 francs à sa caisse-maladie. Cette dernière refuse toutefois de prendre en charge ces coûts en alléguant le fait que pour ce genre d’interventions lourdes et irréversibles, il fallait prévoir un délai d’attente de deux ans en Suisse.

C’est la collectivité qui paie
Nadine s’est battue à tous les niveaux pour que ces coûts soient pris en charge par la collectivité qui paie des primes. Elle avait déjà 72 ans lorsque la Cour européenne des droits de l’homme a admis son recours: selon cette dernière, les deux années de délai d’attente contrevenaient à l’article 8 de la Convention des droits de l’homme! La norme internationale en question garantit le «droit au respect de la vie privée et familiale», ce qui est également stipulé mot pour mot dans notre Constitution fédérale. La Suisse s’est ainsi vu condamnée pour violation des droits de l’homme et à un montant de 15’000 euros pour réparation et de 8’000 euros de dommages-intérêts, et la caisse-maladie contrainte de payer immédiatement l’opération.
 
Pas un exemple tiré par les cheveux
Tout au contraire: la page internet d’une organisation qui œuvre pour la défense des droits de l’homme prend cette décision comme ayant valeur de précédent pour le maintien des  «droits de l’homme» et contre l’UDC et son initiative. En tant que citoyen ordinaire, on pense que les droits de l’homme concernent plutôt l’interdiction de la torture, la protection des victimes de guerres ou encore le droit à la vie, moins en revanche la satisfaction d’un besoin personnel d’autoréalisation (tardive) pour laquelle celles et ceux qui paient des impôts et des primes doivent passer à la caisse. Cette surinterprétation des droits de l’homme originaux par des juges étrangers génère une mentalité revendicatrice. L’initiative sur l’autodétermination lancée par l’UDC veut uniquement qu’en Suisse l’on puisse décider des droits et devoirs en se basant sur notre bon sens.

 

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