Journal du parti Franc-parler avril 2016

Prière de respecter la Constitution fédérale!

Sans revirement radical dans la politique migratoire, nous ferons bientôt face à d’importants problèmes sociaux. L’abandon de la préférence nationale et le laisser-faire face à l’immigration ont ouvert les vannes à un flux incontrôlable de main-d’œuvre italienne. Les conséquences sont une montée du chômage et un nombre croissant de personnes dans le besoin.

 

Il est urgent d’agir
Le 9 février 2014, j’ai déposé dans l’urne un OUI convaincu à l’initiative contre l’immigration massive. En tant que Tessinois et citoyen suisse, j’ai ainsi exigé que mon pays prenne lui-même l’immigration en main. La libre circulation des personnes, particulièrement au sud des Alpes, est la principale cause de l’évolution négative sur notre marché du travail et de la pression sur notre infrastructure des transports. Dans mon canton, le dumping salarial et les licenciements de locaux au profit d’immigrés sont devenus quotidiens.

Le Conseil fédéral viole la Constitution
Un contrôle adéquat du flux migratoire est la seule solution efficace pour stopper la dramatique évolution
socio-économique à laquelle on assiste. Le nouvel article constitutionnel 121a pose des règles claires à cet effet. L’une de ces règles prévoit, de façon parfaitement correcte, que la Suisse ne signera aucun accord international allant à l’encontre de l’article adopté par le peuple. L’adoption de l’extension de la libre circulation des personnes à la Croatie, membre de l’Union européenne depuis le 1er juillet 2013, serait donc en infraction flagrante avec notre Constitution. Ce serait une véritable gifle à tous les citoyens et citoyennes, ainsi qu’à la démocratie directe. Après la votation, le Conseil fédéral avait lui-même assuré qu’il renoncerait à poursuivre sur la voie de l’extension de la libre circulation des personnes, eu égard au verdict du peuple. Et voici que deux ans plus tard, alors que nous attendons toujours la mise en œuvre de la décision populaire, nous apprenons que ce même Conseil fédéral a accepté le protocole relatif à l’extension de la libre circulation des personnes à la Croatie : un faux pas magistral dans un État de droit et une claire violation de la Constitution. Le Conseil fédéral s’explique par l’argument selon lequel (évidemment « d’entente avec l’UE », comme on le dit si bien) il vaudrait mieux ne pas compromettre les négociations concernant la mise en œuvre de l’initiative sur l’immigration de masse. Voilà un piètre couvert pour dissimuler l’intention évidente de notre gouvernement, celle de piétiner la volonté du peuple et d’obtempérer au diktat européen. L’enjeu n’est rien de moins que le programme-cadre de recherche Horizon 2020, qui intéresse essentiellement l’UE, puisqu’il permettra une fois de plus d’aspirer des milliards de francs suisses en direction de l’Union européenne.

Le Parlement doit mettre le holà
Il revient à présent au Parlement de parer cette attaque groupée du Conseil fédéral et de l’UE contre la Constitution suisse. Nous espérons que pour une fois, dans l’hémicycle fédéral, la volonté du peuple comptera davantage que celle de l’UE.

 

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