Journal du parti Franc-parler janvier 2018

Pourquoi je soutiens No-Billag avec conviction

Le peuple ne veut pas être mené par le bout du nez. Les Suissesses et les Suisses veulent avoir leur mot à dire sur la manière dont est dépensée la somme de plus d’un milliard provenant de l’impôt sur les médias. Et le peuple ne veut pas être menacé par la ministre des médias et les fonctionnaires de la SSR. Or, c’est exactement ce qui se passe avant la votation sur l’initiative « No Billag ».

La SSR prend les gens pour des imbéciles. Elle arnaque les citoyens et les PME et tente, par une lourde campagne de lobbyisme et de propagande financée par l’argent des contribuables, de faire peur au peuple. En votant oui à l’initiative No Billag, le peuple ne fait que tirer le frein de secours pour être pris au sérieux.

Oui à la SSR
Un oui à l’initiative No Billag ne provoque absolument pas la disparition de la SSR. Principale entreprise du paysage médiatique suisse, la SSR continuera de jouer un rôle important en termes de service public. Un oui à cette initiative lancerait enfin le débat sur le volume et le contenu du service public médiatique. Cela fait des années que la ministre des mé-dias et les patrons de la SSR bloquent une discussion ouverte et honnête sur ce thème brûlant. L’initiative No Billag ne fait rien d’autre que d’exiger ce débat sur le service public dont notre pays a réellement besoin.

Le peuple n’a qu’à payer et à se taire
L’impôt sur les médias rapporte chaque année environ 1,3 milliard de francs à la SSR (niveau 2016). C’est dire que les prélèvements fiscaux pour la SSR correspondent à environ la moitié des dépenses pour le réseau des routes nationales ou à environ la moitié des dépenses totales suisses pour la formation professionnelle. Or, si le budget permettant à l’Etat d’assumer ses tâches est voté démocratiquement par le Parlement, les fonctionnaires de la SSR, donc des personnes sans aucune légitimité démocratique, peuvent disposer souverainement de plus d’un milliard d’argent des contribuables. Durant la session d’hiver écoulée, les 246 élus du Parlement fédéral ont débattu du budget de la Confédération, donc par exemple des dépenses pour l’agriculture, la sécurité nationale et la formation. En revanche, ni le Parlement, ni le peuple n’ont un mot à dire concernant les milliards de francs d’argent des contribuables perçus par la SSR. Le peuple n’a qu’a payer et se taire. Nous autres Suissesses et Suisses, nous ne saurions accepter cette situation.

Le peuple suisse ne se laisse pas intimider.
Dans la perspective de la votation sur l’initiative No Billag, la ministre des médias et la SSR s’efforcent de peindre la situation en noir. Pure tactique électoraliste. En cas de oui à l’initiative No Billag, la SSR serait liquidée sans plan B, nous dit-on. Cette menace est lancée par des fonctionnaires SSR grassement payés qui règnent sur des chaînes de radio prenant une part de 58,3% au marché; cette menace est émise par des fonctionnaires qui, grâce à des salaires élevés, débauchent les meilleurs professionnels des médias privés et peuvent travailler avec une infrastructure largement amortie. La menace proférée par ces fonctionnaires, selon lesquels la SSR serait liquidée sans plan B, est tout simplement infondée en termes de gestion d’entreprise et c’est même un affront en termes démocratiques. Il s’agit de fait d’une tentative de chantage exercée sur le peuple suisse par des fonctionnaires qui simulent un refus de travailler. Car si la direction et les responsables stratégiques d’un bijou comme la SSR sont incapables d’imaginer de nouvelles visions et idées entrepreneuriales, alors chaque franc d’argent des contribuables investi est un franc de trop.

Il n’appartient pas à la SSR de diriger la politique et le peuple, bien au contraire ! Cette vérité doit être rappelée avec vigueur par un Oui du peuple et des cantons à l’initiative No Billag le 4 mars prochain.

partager l’article
par l’auteur
UDC conseiller national (FR)
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord