Journal du parti Franc-parler mai 2019

NON à la loi sur les armes de l’UE

L‘Union européenne réagit aux attentats terroristes perpétrés au moyen d‘armes illégales en désarmant encore plus les citoyens qui respectent les lois. Non pas en expulsant les personnes qui présentent une menace. Et pas davantage en sécurisant la frontière extérieure de Schengen, ce que pourtant l‘UE serait tenue de faire en vertu de l’accord.

Il est évident que les terroristes et les criminels ne se procurent pas leurs armes de manière légale. Pas plus qu’ils ne les enregistrent. C’est pourquoi la nouvelle directive européenne sur les armes ne va empêcher aucun crime ni attaque terroriste.

L’article 17 de la directive UE sur les armes prévoit un mécanisme de durcissement automatique qui s’appliquerait tous les cinq ans en Suisse. La contrainte suivante sont des évaluations psychologiques pour les propriétaires d’armes légales. Et si nous ne voulons pas nous soumettre à de telles contraintes, nous devrons faire face à la même menace vide qu’aujourd’hui.

L’UE n’a aucun intérêt à exclure la Suisse
Si l’accord de Schengen avec la Suisse devait être résilié, l’UE exposerait également sa propre population à un risque accru. Une exclusion de la Suisse du Système d’information Schengen (SIS) créerait un vide au cœur même de l’espace Schengen où les terroristes et les criminels pourraient manœuvrer à leur guise sans être détectés ni inquiétés. Les attentats perpétrés en Allemagne, à Paris et en Belgique ont montré à quel point il était facile pour les terroristes de franchir des frontières ouvertes avec des armes illégales.
Dans le cas peu probable où les fonctionnaires de l’UE excluraient la Suisse de l’espace Schengen à titre de mesure punitive, nous aurions la possibilité de sécuriser à nouveau nos frontières de manière indépendante. Comme nous le faisions avant de faire partie dudit espace Schengen. Grâce à une motion présentée à la Commission de la politique de sécurité (CPS), j’ai déjà pu faire en sorte que le corps des gardes-frontières soit enfin renforcé.

L’UDC s’engage en général pour ce qui va dans le sens d’une meilleure sécurité, à savoir: plus de gardes-frontières et plus de policiers. Eux seuls en effet peuvent garantir que les criminels et les personnes soupçonnées de terrorisme ne sont pas seulement enregistrés dans le système d’information Schengen tant vanté, mais qu’ils seront effectivement arrêtés et retirés de la circulation.

C’est la raison pour laquelle il faut voter NON le 19 mai à la nouvelle directive de l’UE sur les armes – la Suisse n’accepte le chantage ni des terroristes, ni de l’UE.

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (SG)
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