Journal du parti Franc-parler février 2021

On a oublié les simples travailleurs!

Un règlement a été établi pour presque tout lors du deuxième confinement. Seuls les professionnels qui travaillent à l’extérieur ont été oubliés. Cela fait en effet des semaines qu’ils doivent manger leur repas de midi dans le froid. Une situation intolérable.

Le deuxième confinement n’a pas seulement entraîné la fermeture totale ou partielle de nombreux commerces de détail. Les restaurants ont également été gravement touchés. Bien que le risque avéré d’y être infecté ne soit même pas de 3 % selon la Confédération, ces établissements ont été contraints de fermer.

Le deuxième confinement a également entraîné de facto une obligation de travailler à la maison. Celles et ceux qui le peuvent doivent travailler depuis chez eux. Au moins, on y est au chaud.

Ce qui n’est pas le cas des dizaines de milliers de «bosseurs» qui doivent s’occuper des infrastructures publiques et privées, et qui le font à l’extérieur et pour notre bien-être. Ces travailleurs ont été complètement oubliés par les autorités! Ceux qui doivent travailler dur dehors et qui n’ont pas la possibilité de prendre leur repas dans une cantine, doivent le faire dans le froid, pour la bonne raison que les restaurants sont fermés.

Comme je me déplace régulièrement en voiture, j’ai pu voir nombre de ces «bosseurs» qui prenaient leur midi – des repas qu’ils emportent avec eux – à même leur chantier, sur un banc ou dans une voiture surchauffée. Une situation intenable. Pas question de ne rien faire. Si le restaurant du Palais fédéral, le «Café des Alpes» peut se transformer en cantine pendant le confinement, alors chaque restaurant doit pouvoir faire de même. Et sans subir aucun inconvénient en raison de la clause pour les cas de rigueur.

C’est pourquoi l’initiative «Des bistros pour les travailleurs» (www.beizen-für-büezer.ch) a été lancée. Les personnes qui travaillent à l’extérieur doivent pouvoir prendre leur repas de midi au chaud et pouvoir utiliser des installations normales (WC, etc.).

Il a suffit de huit jours pour récolter près de 50 000 signatures. La pétition a été acceptée par la CER (Commission de l’économie et des redevances du Conseil national) sous la forme d’une motion de la conseillère nationale Esther Friedli (21 voix contre 2). Pour une fois, la gauche et la droite du Conseil national étaient d’accord – ce qui est réjouissant. En outre, la CER a écrit au Conseil fédéral pour l’exhorter à agir.

Reste à espérer que notre gouvernement fera preuve de bon sens et agira rapidement et avec pragmatisme. Il ne suffit pas de parler de solidarité, il faut aussi agir en conséquence! Merci à toutes celles et ceux qui ont signé la pétition.

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (OW)
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