Journal du parti Franc-parler mai 2021

Combattre les conséquences néfastes de la politique énergétique de gauche

Depuis que la Suisse connaît des majorités de gauche en matière de politique énergétique, les fiascos se succèdent. L’approvisionnement en énergie se dégrade, les risques augmentent et les prix s’envolent. Il est grand temps de mettre un terme à ces agissements – avec un Non à la loi sur le CO2 le 13 juin.

Tromper la population

Lors de la votation sur la loi sur l’énergie de 2017, le Conseil fédéral et la gauche ont affirmé que l’énergie nucléaire pouvait être remplacée pour un coût de 40 francs par année pour Monsieur et Madame Tout-le-monde. Ces idées gauchistes avaient déjà été dénoncées comme fausses par l’UDC à l’époque. Aujourd’hui, nous le savons : pratiquement tous les objectifs promis restent du vent, notre approvisionnement en électricité devient de plus en plus précaire, la dépendance à l’égard de l’étranger s’accroît et les objectifs d’expansion en sont au stade du brouillon. En bref, on a menti au peuple. Nous ne savons toujours pas par quoi l’énergie nucléaire sera remplacée, si tant est que ce scénario soit plausible. La seule chose qui est certaine, c’est que d’autres milliards seront dus et que le peuple devra payer.

Des affirmations incompréhensibles

Lors de la votation sur la loi sur le CO2, le Conseil fédéral et la gauche font à nouveau des déclarations douteuses. Ils avancent des coûts supplémentaires de 100 francs pour une famille de quatre personnes. Mais leurs bases de calcul sont incorrectes ! On peut déjà dire que des coûts d’environ 1 000 francs sont plus réalistes. La consommation d’une voiture familiale est plus élevée, la distance à parcourir pour une famille est plus longue et l’espace habité est plus grand que prétendu. Il en résulte des coûts nettement plus élevés pour de nombreuses familles. Et ne sont pas inclus dans les prévisions de la Gauche les coûts d’investissement supplémentaires nécessaires et l’augmentation du prix des produits de consommation courante.

Des taux d’inflation erronés

La prétendue surtaxe sur le mazout est également inexacte. Aujourd’hui, le consommateur suisse paie 25 centimes de taxe par litre. La nouvelle loi portera progressivement cette taxe à 55 centimes. La Gauche affirme que cela entraînera une inflation de 20 centimes. Mais celui qui sait calculer n’est pas dupe. La seule augmentation de 30 centimes du prix du mazout représente au moins 600 francs de frais supplémentaires par année pour une famille.

Arnaque sur la redistribution

Une autre fausse hypothèse de calcul des coûts de la gauche est la redistribution de l’argent à la population, dont le trafic aérien est censé devenir le grand pourvoyeur. Or, les prévisions ne sont pas bonnes. Pour les années en cours, ce trafic a chuté de 80 % alors que pour les années à venir, on s’attend à un niveau beaucoup plus bas qu’avant la crise du Covid. La baisse de l’aviation d’affaires rapportera moins d’argent et les éventuels contournements par des aéroports étrangers ou même par la partie française de l’aéroport de Bâle-Mulhouse sont un grand facteur d’incertitude. Aucune taxe sur les billets n’y est payée. Cela signifie que le montant remboursé sera inférieur à ce qui est prétendu.

Non à la loi sur le CO2

N’en jetez plus, il y en assez pour conclure que les promesses de la gauche en matière de politique énergétique – hier comme aujourd’hui ! – sont des chimères et que la population sera une fois de plus le dindon de la farce. Cette loi ratée sur le CO2 doit donc être refusée dans les urnes le 13 juin.

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