Succès pour l’UDC : les rapports de police devront désormais mentionner la nationalité des auteurs d’infractions
Il ne se passe guère de jour sans qu’il y ait des actes de violence, des délits sexuels, des cambriolages ou des vols. Les délinquants étrangers sont massivement surreprésentés mais la gauche rose-verte préfère passer cela sous silence. Seule l’UDC s’engage résolument pour la transparence et la sécurité.

Selon les statistiques policières sur la criminalité, en 2023, les personnes originaires de Tunisie, du Cameroun, du Maroc ou de la République dominicaine étaient environ 10x plus souvent soupçonnées d’avoir commis un délit contre la vie et l’intégrité physique que les Suisses. Le psychiatre légiste Frank Urbaniok souligne notamment des erreurs systématiques qui sous-estiment la criminalité réelle de certains groupes ; les Algériens ont été 125x plus souvent accusés d’un délit pénal.
Il devrait aller de soi que la population soit informée honnêtement et complètement sur la sécurité publique. Cela inclut la mention de l’âge, du sexe et de la nationalité des auteurs. Cependant, cette transparence a été délibérément empêchée dans de nombreux endroits, comme en 2017 dans la ville de Zurich, où la majorité de gauche rose-verte a supprimé la nationalité dans les rapports de police afin de dissimuler la réalité de la criminalité des étrangers.
Avec mon initiative parlementaire, je souhaite remédier à cette situation déplorable. Le Conseil national a étonnamment approuvé cette initiative lors de la session d’automne, alors que la Commission des affaires juridiques l’avait auparavant rejetée à l’unanimité, à l’exception de l’UDC. C’est maintenant au tour de la Commission des affaires juridiques du Conseil des États. Elle a le pouvoir de veiller à ce que le code de procédure pénale (CPP) prévoie une réglementation uniforme et claire.
Si l’auteur d’un délit est tunisien, érythréen ou irakien, la population doit le savoir.
La population a droit à des faits, et non à des rapports édulcorés. Pour résoudre les problèmes, il ne faut pas les passer sous silence.

