Communiqué de presse

Aide financiÈre au tourisme suisse: oui, mais…

Pour le groupe UDC, il est incontestable que le tourisme constitue un facteur économique important pour la Suisse. Cela dit, il faut s’interroger sur la nécessité et l’utilité d’une aide publique…

(UDC) Pour le groupe UDC, il est incontestable que le tourisme constitue un facteur économique important pour la Suisse. Cela dit, il faut s’interroger sur la nécessité et l’utilité d’une aide publique apportée aux branches importantes de l’économie. De trop nombreuses organisations, une trop grande diversité des objectifs et trop de bureaucratie ont alourdi le tourisme suisse et ont nui à sa capacité innovatrice. Le groupe UDC a donc l’intention de préparer un projet ayant pour objectif de réunir les différentes organisations actives dans le tourisme.

Le groupe UDC considère la branche touristique comme un secteur important de l’économie suisse. Mais c’est pour cette raison, précisément, qu’il faut se demander s’il est juste que l’Etat subventionne les entreprises touristiques. On ne saurait accepter que la Confédération distribue de l’argent sans discernement et soutienne des activités mal définies, voire des doubles emplois. Le groupe UDC a donc approuvé une aide financière maximale de 200 millions de francs, mais à la condition qu’elle soit limitée à trois ans.

Suisse Tourisme, Présence Suisse, Pro Helvetia, OSEC: les organisations qui s’occupent du tourisme suisse sont trop nombreuses. Cette dispersion des forces fait que les importantes aides financières accordées au tourisme disparaissent sans effet perceptible. Une bureaucratie de plus en plus lourde et l’incapacité de fixer des objectifs communs bloquent cette branche économique et étouffent toute velléité d’innovation. L’UDC va donc s’atteler à l’élaboration d’un projet visant à réunir toutes ces organisations. Le but est d’alléger la bureaucratie et d’exploiter des synergies afin d’engager plus rationnellement les moyens disponibles.

Par ailleurs, le groupe UDC a décidé à l’unanimité de ne pas entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants. Cette loi est nocive aussi bien pour les jeunes que pour les familles et l’ensemble de la société. La légalisation du cannabis donnerait un signal totalement faux et négatif à la jeunesse. De plus, ce projet de révision est d’ores et déjà dépassé et conduirait à l’isolement de la Suisse en Europe sur le plan de la politique contre la drogue.

Berne, 8 juillet 2004

 
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