Communiqué de presse

Améliorer les conditions-cadres économiques

A la suite de l’abandon du cours plancher de l’euro par la Banque nationale suisse (BNS), l’UDC demande une amélioration des conditions-cadres en faveur de l’économie suisse.

A la suite de l’abandon du cours plancher de l’euro par la Banque nationale suisse (BNS), l’UDC demande une amélioration des conditions-cadres en faveur de l’économie suisse. Il s’agit notamment de déréguler systématiquement et de renoncer à des idées et projets nocifs pour l’économie comme les quotas de femmes, le renchérissement de l’énergie ou encore une règlementation excessive de la place financière. Il est aussi plus urgent que jamais d’appliquer rapidement l’article constitutionnel sur le contrôle de l’immigration.

Les conséquences de l’abandon du cours plancher de l’euro par la BNS ne sont pas encore prévisibles en détail. A court terme, cependant, cette décision risque de mettre sous pression l’économie et l’emploi. Il est donc important d’améliorer les conditions-cadres de l’économie suisse et de renoncer à des règlementations insensées. Si le chômage augmente, il est d’une importance capitale que la Suisse reprenne de manière autonome le contrôle de l’immigration sur son territoire. L’accent doit être mis sur la priorité des travailleurs résidents et la limitation de l’accès aux institutions sociales.

Déréguler et revitaliser

Il est évident qu’il existe actuellement une marge de manœuvre considérable pour améliorer les conditions-cadres en faveur de l’économie et des citoyens. Pour améliorer considérablement les perspectives économiques, il suffirait déjà de renoncer à des règlementations et projets insensés actuellement à l’examen au Conseil fédéral ou annoncés comme l’introduction de quotas de femmes, la "police des salaires", la stratégie énergétique ou encore de nouvelles taxes et redevances. La politique doit aussi veiller à sauvegarder la souplesse du marché du travail, notamment en réduisant les mesures d’accompagnement et en appliquant l’article constitutionnel sur le contrôle de l’immigration. Du point de vue de l’UDC, les éléments suivants devraient être introduits dans un programme d’amélioration des conditions-cadres ou du moins examinés sérieusement quant à leur efficacité:

  • abandonner les règlementations annoncées par le Conseil fédéral pour les entreprises comme les quotas de femmes ou la police des salaires;
  • renoncer à des règlementations excessives du marché financier (revoir les projets FIDLEG, LEFin, LIMF, règlementations contre le blanchiment d’argent, etc.);
  • renoncer à tout nouvel impôt ou taxe ou augmentations d’impôts (notamment sur les taxes sur les carburants, l’impôt médiatique, etc.);
  • renoncer au projet "économie verte" et à toute autre surrèglementation en termes de protection de l’environnement;
  • réduire les mesures d’accompagnement et assouplir davantage le marché du travail (ne pas faciliter l’application des CCT de validité générale, abandonner la responsabilité solidaire, etc.);
  • élaguer les règlementations concernant l’agriculture et les arts et métiers (statistique, bureaucratie, enregistrements insensés des horaires de travail jusqu’au niveau des cadres);
  • réduire les règlementations dans le trafic douanier, dans le droit de la construction et de la protection de l’environnement;
  • simplifier les travaux administratifs pour les décomptes concernant l’AVS, la LPP et la TVA dans les entreprises;
  • renoncer à des règlementations et des taxes supplémentaires dans la stratégie énergétique 2050 (ne pas augmenter la rétribution à prix coûtant des injections d’électricité et la taxe CO2, renoncer à de nouveaux impôts sur l’énergie);
  • apporter des adaptations structurelles à la réforme de la prévoyance vieillesse; renoncer aux hausses d’impôts, de la TVA notamment, des prélèvements sur les salaires) et à l’extension des prestations;
  • étendre la réforme III de l’imposition des entreprises afin d’améliorer notablement l’attractivité fiscale de la Suisse (étendre le système licence box, impôt sur les bénéfices tenant compte des intérêts, assouplissement du principe de la déterminance, etc.) et renoncer systématiquement aux contre-financements (ne pas prélever un impôt sur les gains en capital);
  • réduire le taux d’impôt sur les bénéfices de 8,5 à 7,5%;
  • adapter et simplifier l’ordonnance Swissness;
  • renoncer à toute règlementation supplémentaire des sociétés de matières premières, sociétés multinationales, etc.
  • préparer des programmes d’assainissement des finances fédérales avec un examen rigoureux des tâches et un plafonnement du personnel fédéral;
  • réduire les privilèges des pouvoirs publics qui provoquent des distorsions sur le marché du travail (congé paternité, règlementation des vacances et des congés, prestations de prévoyance vieillesse, etc.);
  • faire cesser la concurrence que le secteur public exerce sur l’économie privée, par exemple dans le domaine de l’élimination des déchets, du développement de logiciels ou encore par les activités des entreprises fédérales sortant de leur secteur d’activité clé;
  • renforcer le système de formation dual par une formation proche de la pratique et de l’économie;
  • appliquer fidèlement l’initiative populaire "contre l’immigration de masse" (priorité des travailleurs résidents et contingents).
 
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