Communiqué de presse

Le PDC et le PRD veulent aussi entrer dans l’UE

(UDC) La Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-CN) a rejeté aujourd’hui par 8 voix contre 13 et 3 abstentions une intervention parlementaire du groupe UDC demandant le retrait…

(UDC) La Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-CN) a rejeté aujourd’hui par 8 voix contre 13 et 3 abstentions une intervention parlementaire du groupe UDC demandant le retrait de la demande d’adhésion de la Suisse à l’UE. Cette décision confirme une fois de plus que les partis du centre-gauche abusent des accords bilatéraux pour préparer l’adhésion de la Suisse à l’UE derrière le dos du peuple.

Le PRD et le PDC ayant déjà fait alliance avec la gauche pour réunir sournoisement les deux projets de libre circulation des personnes, leur refus d’aujourd’hui de la proposition UDC prouve à l’évidence que ces forces prétendument bourgeoises ne sont plus prêtes à s’engager rigoureusement pour la voie suisse. Au lieu de défendre les accords bilatéraux I et II comme une alternative valable permettant de sauvegarder l’indépendance, la liberté et la marge de manœuvre politique de la Suisse, ces traités leur servent d’instruments pour pousser la Suisse dans l’UE par la petite porte.

Bien que le peuple suisse se soit toujours prononcé contre une adhésion à l’UE, la démocratie suisse est systématiquement trahie et minée sous le prétexte d’adaptations législatives indispensables. La Suisse cède aux chantages et aux menaces et abandonne morceau par morceau son indépendance et ses avantages concurrentiels. Les eurofanatiques de notre pays piaffent d’impatience et ne reculent devant aucune manipulation. Dernier exemple: le projet de libre circulation des personnes voté le 8 février qui empêche le peuple de donner une réponse différenciée. Ces milieux n’hésitent même pas à violer une volonté populaire qui s’est exprimée clairement à plusieurs reprises. De manière sournoise et traitreuse ils attaquent les valeurs suisses et tentent de les faire disparaître. La Suisse d’aujourd’hui importe aussi bien le centralisme et les automatismes d’alignement de l’UE que les déficits démocratiques de cette organisation. La décision de la majorité du Parlement de fusionner deux projets distincts pour empêcher le peuple d’exprimer sa vraie volonté n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend.

L’UDC continue donc de se battre pour stopper ce funeste développement. La Suisse doit suivre sa propre voie. Il va de soi que l’UDC soutient les accords bilatéraux avec l’UE dans lesquels la Suisse trouve aussi un intérêt. Or, l’extension de la libre circulation des personnes à des pays comme la Roumanie et la Bulgarie et la préparation sournoise de l’adhésion à l’UE ne servent certainement pas les intérêts de la Suisse, mais profitent uniquement à Bruxelles. Le refus de l’intervention parlementaire « Retrait de la demande d’adhésion » au sein de CPE-CN par 8 voix contre 13 et 3 abstentions révèle que le PDC et le PRD visent eux aussi l’adhésion de la Suisse à l’UE. L’UDC est manifestement le seul parti à vouloir redonner aux accords bilatéraux leur vrai sens, celui de traités qui garantissent à la Suisse une voie indépendante.

Berne, 20 janvier 2009

 
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