Communiqué de presse

Le PRD et le PDC contre la place financiÈre suisse

En refusant aujourd’hui de traiter rapidement l’intervention de l’UDC visant à renforcer le secret bancaire, le PRD et le PDC s’opposent une fois de plus aux intérêts de la place financière suisse…

(UDC) En refusant aujourd’hui de traiter rapidement l’intervention de l’UDC visant à renforcer le secret bancaire, le PRD et le PDC s’opposent une fois de plus aux intérêts de la place financière suisse. Ils empêchent le Conseil national de donner, cette session encore et avant les négociations importantes de l’UE et de l’OCDE, un signe marquant son soutien à la place financière et, par conséquent, à la place économique suisse.

En juin 2002, le groupe UDC a demandé, par son initiative parlementaire 02.432, que le secret bancaire suisse soit inscrit dans la Constitution fédérale. L’UDC en présentant un projet concret voulait agir contre les pressions croissantes qu’exercent l’UE et l’OCDE en vue d’affaiblir la place financière suisse, et renforcer la position du Conseil fédéral dans les négociations bilatérales en cours.

Le 18 novembre 2002, la Commission du Conseil national a soutenu à une forte majorité l’initiative de l’UDC. Depuis lors cette initiative est prête à être traitée en plénum, mais son traitement est sans cesse reporté. L’UDC a aujourd’hui exigé par une motion d’ordre que l’intervention soit traitée encore durant cette session. Faisant bloc contre l’UDC, le Conseil national a rejeté cette motion. Vu l’état pitoyable des anciens partis bourgeois que sont le PRD et le PDC, il n’est pas surprenant qu’ils se prononcent aujourd’hui contre le secret bancaire. Une fois de plus, le PRD et le PDC agissent à l’encontre de ce qu’ils promettent dans leurs beaux discours et leurs prospectus sur papier glacé.

Le traitement rapide de cet objet et le soutien prévisible du Conseil national aurait été d’une importance capitale pour la place financière suisse et ainsi pour toute l’économie suisse. La pression que l’étranger exerce sur le secret bancaire est toujours plus forte. L’UE a tenté et tente toujours d’affaiblir le secret bancaire dans les dossiers tels que celui de la fiscalité de l’épargne, de Schengen et de la lutte contre la fraude. L’OCDE, elle aussi, exerce aussi une pression croissante. Ces efforts ont pour but de défendre les intérêts des places financières de l’UE (en particulier celle de Londres) qui entendent en tirer un avantage par rapport à la Suisse au niveau de la concurrence. Dans cette situation, il est essentiel que la Suisse fasse bloc pour sauvegarder ses intérêts. Seul l’UDC avait aujourd’hui la force et les moyens de le faire.

Berne, 13 mars 2003

 
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