Communiqué de presse

Limiter l’immigration – initiative UDC pour la limitation

La Suisse a perdu le contrôle de l’immigration. L’afflux d’immigrants en Suisse ne cesse de croître et la Suisse n’a aucun moyen de maîtriser et de limiter efficacement l’immigration. Cette…

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La Suisse a perdu le contrôle de l’immigration. L’afflux d’immigrants en Suisse ne cesse de croître et la Suisse n’a aucun moyen de maîtriser et de limiter efficacement l’immigration. Cette situation s’explique par la libre circulation des personnes avec l’UE, l’ouverture des frontières et les problèmes persistants de l’asile. Les conséquences négatives de cette immigration sans borne sont de plus en plus perceptibles. Il est grand temps que la Suisse retrouve les moyens de maîtriser l’immigration et de limiter le flot d’étrangers arrivant dans le pays. La direction de l’UDC propose donc à l’assemblée des délégués de lancer une « initiative populaire pour la limitation ».

Il est incontestable que l’économie a besoin de suffisamment de main-d’œuvre, mais il est important que l’immigration soit toujours contrôlable. Or, la Suisse a cédé sa politique des étrangers. Aucun autre pays industrialisé au monde n’a abandonné sa souveraineté en matière d’immigration. Même des pays d’immigration classiques comme les Etats-Unis, les Canada et l’Australie gèrent l’immigration de manière autonome. Selon les chiffres officiels, le nombre d’immigrants en Suisse était supérieur de 330 000 à celui des émigrants durant les quatre dernières années. Ce chiffre correspond presque à la population de la ville de Zurich. Aucun frein ne s’oppose aujourd’hui à cette immigration. Cette situation problématique est la conséquence de la libre circulation des personnes avec l’UE, d’un regroupement familial trop facile, de la présence de nombreux clandestins et de la hausse du nombre de requérants d’asile. Selon les prévisions de l’Office fédéral de la statistique, la population continuera de croître massivement jusqu’en 2035 à cause de l’immigration. Jusqu’à 10 millions de personnes pourraient bientôt vivre en Suisse à en croire les différents scénarios établis.

Les conséquences de cette immigration incontrôlée sur l’économie, les loyers, le prix du sol, l’aménagement du territoire, les infrastructures, les écoles, le chômage, la santé publique et les institutions sociales sont de plus en plus perceptibles. Le taux de chômage actuel est relativement élevé alors que nous vivons une phase de haute conjoncture économique. Les immigrants en provenance de l’UE évincent des travailleurs provenant d’Etats tiers; ayant perdu leur emploi, ces personnes ne rentrent pas dans leur pays, mais vivent à la charge des institutions sociales. Comme l’UDC l’avait prédit, les salaires subissent une pression croissante. A cause des accords de Schengen/Dublin, les problèmes en matière d’asile augmentent et la criminalité redouble.

Retrouver le contrôle de l’immigration
Les solutions proposées par l’UDC pour régler ces problèmes ont été rejetées par la quasi-unanimité des autres partis. La direction de l’UDC a donc chargé la commission interne spécialisée « Politique des étrangers » de chercher des moyens de redonner à la Suisse la gestion autonome de l’immigration. A côté de diverses interventions parlementaires, la commission a recommandé à la direction du parti de lancer une initiative populaire. La direction du parti a donc formulé les points forts et les objectifs d’une telle initiative populaire et l’a présentée aujourd’hui au public. Le principe du lancement et le texte d’élaboration de l’initiative feront l’objet d’une discussion et d’une décision lors de l’assemblée des délégués UDC du 28 mai 2011. Il s’agit d’ancrer les points suivants dans la Constitution fédérale:

  • la Suisse doit à nouveau pouvoir gérer de manière autonome l’immigration d’étrangères et d’étrangers.
  • l’immigration doit être limitée par des plafonds annuels et des contingents pour toutes les autorisations relatives au droit des étrangers et au droit d’asile.
  • la Suisse tient compte de ses intérêts économiques généraux ainsi que de ses besoins en main-d’œuvre en attribuant des autorisations de séjour, d’établissement et de frontaliers. Le principe de la priorité des nationaux doit être appliqué.
  • des critères doivent être définis pour l’octroi d’autorisations de séjour et d’établissement, soit en particulier la demande de l’employeur, la capacité d’intégration et une base existentielle suffisante et indépendante. 
  • il n’existe pas de droit établi à un établissement durable, au regroupement familial ou aux prestations sociales.
  • il n’est pas permis de conclure des traités internationaux qui sont en opposition avec ces principes.
  • Les traités internationaux en contradiction avec la nouvelle disposition constitutionnelle doivent être adaptés ou résiliés.
 
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