Communiqué de presse

L’UDC augmente les pressions pour corriger le marché laitier

Le groupe parlementaire UDC a examiné aujourd’hui pour l’essentiel les objets de la session d’automne à venir. C’est avec consternation qu’il a pris acte du refus opposé par le Conseil fédéral à…

Le groupe parlementaire UDC a examiné aujourd’hui pour l’essentiel les objets de la session d’automne à venir. C’est avec consternation qu’il a pris acte du refus opposé par le Conseil fédéral à la motion « pour un modèle de régulation permettant d’adapter les quantités de lait aux besoins du marché ». Le groupe UDC étudiera les moyens de faire traiter cette motion en procédure d’urgence encore pendant cette session. Par ailleurs, les parlementaires UDC ont du mal à comprendre l’attitude contradictoire du Conseil fédéral en politique européenne. Ils ont donc décidé de déposer une interpellation urgente pour forcer le gouvernement à clarifier sa position. L’UDC refuse tout nouveau rapprochement institutionnel à l’UE, par exemple sous la forme d’un accord-cadre ou par une réédition du projet EEE.

La motion Aebi a été contresignée par 126 conseillères nationales et conseillers nationaux. Elle exige une régulation de droit privé de la quantité de lait produite. L’objectif est de corriger la situation catastrophique qui règne actuellement sur le marché du lait. L’UDC demande une intervention rapide et augmentera les pressions au niveau du Parlement. La Suisse doit sauvegarder une agriculture diverse et multifonctionnelle. A cet effet, il s’agit non seulement de prendre des mesures sur le marché laitier, mais aussi de stopper les négociations avec l’UE sur le libre-échange agricole.

En examinant les objets figurant à l’ordre du jour de cette session parlementaire d’automne, le groupe UDC s’est prononcé pour un âge de la retraite 65/65 dans le cadre de la 11e révision de l’AVS. Le financement de retraites anticipées doit se baser sur un strict calcul selon les mathématiques des assurances. Une extension de l’Etat social via d’onéreuses « atténuations des conséquences » doit être refusée, car elle n’est financièrement pas supportable.

L’UDC combattra la ratification de la Convention alpine. Ce projet privilégie unilatéralement la protection de l’environnement et ignore largement les besoins économiques. Elle entraverait le développement économique des régions de montagne en restreignant la marge de manœuvre de celles-ci. De surcroît, elle empêcherait la réalisation future d’importants projets comme, par exemple, la construction d’un deuxième tunnel routier sous le St-Gothard.

Berne, 4 septembre 2010

 
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