Communiqué de presse

L’UDC demande des mesures contre l’afflux d’étudiants étrangers pour sauvegarder la qualité

Le groupe parlementaire UDC a approuvé aujourd’hui une interpellation urgente concernant l’afflux d’étudiants étrangers en Suisse. Entre 2000 et 2009, le nombre d’étudiants étrangers en Suisse a…

Le groupe parlementaire UDC a approuvé aujourd’hui une interpellation urgente concernant l’afflux d’étudiants étrangers en Suisse. Entre 2000 et 2009, le nombre d’étudiants étrangers en Suisse a doublé. L’UDC tient à rappeler à ce propos que la Suisse n’impose pas d’exigences particulières aux filières d’étude Master, si bien que de nombreux étudiants ayant un diplôme Bachelor, donc qui ne sont pas admis dans des universités étrangères, affluent en Suisse. Les universités helvétiques atteignent leurs limites personnelles et logistiques. Il faut donc examiner la possibilité d’introduire des examens d’admission ou des contingents pour les étudiants étrangers. L’objectif premier doit être de sauvegarder la qualité de l’enseignement dans les universités suisses.

Le groupe UDC s’est également penché sur la 6e révision de l’assurance-invalidité qui, à ses yeux, constitue un pas dans la bonne direction. Il ne peut cependant approuver ce projet que si les propositions inutiles et irréalistes de la gauche sont refusées. Il est urgent d’assainir l’AI par des mesures structurelles. De l’avis l’UDC, il faudra prendre encore d’autres mesures pour attendre les objectifs d’assainissement envisagés. L’UDC refuse l’idée de contraindre les entreprises comptant plus de 250 employés d’accorder au moins 1% des emplois à des personnes touchant une rente AI. Cette obligation est contreproductive, car il en résulte un traitement inégal des entreprises, si bien que le but visé ne sera pas atteint. L’UDC s’oppose également à une extension de la proposition du Conseil fédéral concernant l’assistance financée par l’AI.

Par ailleurs l’UDC exige que les conseillers fédéraux ayant quitté leur fonction soient obligés de respecter un délai d’attente de quatre ans avant de pouvoir accepter des mandats payés dans des entreprises tierces. L’attribution de tels mandats est particulièrement choquante quand ceux-ci touchent à l’ancien domaine d’activité du conseiller fédéral démissionnaire. L’exercice d’un mandat d’administrateur par l’ancien conseiller fédéral Moritz Leuenberger dans une entreprise, qui reçoit des commandes de l’Etat dans le domaine infrastructurel, illustre clairement cette problématique. Il faut donc limiter ce genre d’activité pour éviter des dépendances et enchevêtrements. Des membres du groupe parlementaire UDC ont déposé des interventions dans ce sens.

 
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