Communiqué de presse

Non à une assurance maternité étatique

Le comité référendaire interpartis contre la nouvelle assurance-maternité s’est présenté aujourd’hui au public. Il s’oppose à une extension excessive des prestations sociales qui entraîne une…

Le comité référendaire interpartis contre la nouvelle assurance-maternité s’est présenté aujourd’hui au public. Il s’oppose à une extension excessive des prestations sociales qui entraîne une hausse des impôts et des prélèvements. La priorité revient aujourd’hui à la consolidation des oeuvres sociales existantes. De plus, l’assurance-maternité n’est pas une tâche de l’Etat, mais une affaire des partenaires sociaux.

Ces dernières années, le peuple suisse a marqué à plusieurs reprises son opposition à une extension des prestations sociales. Il a rejeté en 1999 le projet d’assurance-maternité et s’est opposé en 2000 et 2001 à diverses initiatives de la gauche pour un renforcement de l’AVS. Par contre, le souverain a donné son aval en novembre 2002 à une assurance-chômage dont les prestations ont été revues à la baisse.

Visant constamment une augmentation des prestations, la politique sociale menée par le parlement ignore la volonté populaire. Ce constat vaut notamment pour la nouvelle assurance-maternité étatique. Il est donc primordial que le peuple ait l’occasion de donner son avis sur cette nouvelle expansion de l’Etat social.

Cette votation tombera à un moment où l’AI produit des déficits de plus d’un milliard, où les primes d’assurance-maladie augmentent jusqu’à 10%, où le deuxième pilier annonce des découverts et où l’on risque d’augmenter les impôts pour financer l’AVS. Le comité référendaire est persuadé que le peuple suisse, qui doit payer la facture de cette politique sociale erronée, appréciera d’une manière fort différente cette nouvelle assurance-maternité étatique que le Parlement.

Le mandat constitutionnel que ne cesse de citer la gauche est parfaitement rempli puisque l’assurance-maladie couvre depuis longtemps les coûts liés à la maternité (soins médicaux et hospitalisation). Le fait que l’Union suisse des arts et métiers approuve ce projet n’arrange rien. En réalité, cette organisation tente par une action politiquement indéfendable d’imposer à l’Etat une responsabilité qui incombe aux employeurs. Il est surtout inquiétant qu’une organisation comme l’USAM lance des propositions étatistes qui minent la responsabilité individuelle. Elle rend ainsi un bien mauvais service à l’économie suisse en général, aux arts et métiers en particulier.

Berne, le 6 novembre 2003

 
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