Communiqué de presse

Préserver la sécurité de la Suisse grâce à la neutralité armée perpétuelle et non pas avec l’adhésion au Conseil de sécurité de l’ONU

Lors d’une conférence de presse à Berne, l’UDC a présenté son document de fond : « état des lieux de la politique de sécurité de la Suisse ». Le conflit entre la Russie et l’Ukraine prouve une fois encore l’importance d’être en mesure de protéger notre pays et notre population. La neutralité armée perpétuelle reste le meilleur moyen d’y parvenir, raison pour laquelle la Suisse doit retirer sa candidature au Conseil de sécurité de l’ONU et se doter de tous les moyens nécessaires pour contrer les menaces extérieures.

Comme le prouve le conflit entre la Russie et l’Ukraine, le risque spectre d’une guerre en Europe est une menace réelle. La Suisse doit d’autant plus s’en tenir à sa neutralité, qui a fait ses preuves, et investir dans la sécurité. En tant qu’Etat neutre, la Suisse est tenue à une stricte impartialité ; cela signifie qu’elle ne doit pas s’immiscer dans les conflits internationaux ni prendre part aux sanctions directes contre d’autres pays. La neutralité a préservé la Suisse de conflits sanglants depuis plus de 200 ans. En offrant ses bons offices traditionnels, notre pays apporte une contribution déterminante à la recherche de solutions pacifiques, mais elle ne peut le faire que si elle ne prend pas elle-même parti de façon unilatérale.

C’est dans ce contexte que l’UDC formule des exigences claires, à savoir :

  • La sécurité de la Suisse doit être une priorité absolue.
    L’article 2 de la Constitution fédérale nous dit ceci : « La Confédération suisse protège la liberté et les droits du peuple et elle assure l’indépendance et la sécurité du pays ». Le monde politique (et plus précisément le DDPS, aux mains de la Conseillère fédérale Viola Amherd) doit s’assurer que la Suisse dispose des installations, des moyens et des capacités nécessaires pour contrer les menaces et protéger la population.
  • La Suisse doit renoncer à siéger au Conseil de sécurité de l’ONU. Un siège dans ce Conseil nous exposerait, en tant que pays neutre, à d’imprudents conflits d’intérêts puisque c’est ce Conseil de sécurité qui décide de qui va en guerre et qui va en paix.
  • La neutralité armée perpétuelle doit être maintenue sans compromis. Il n’y a qu’ainsi que nous pourrons également maintenir les bons offices qui sont appréciés à l’échelle internationale et qui profitent à la coopération des Etats et à la paix dans le monde.

Marco Chiesa : « Des politiciens en manque de reconnaissance mettent en péril la neutralité »

Pour le président du parti, Marco Chiesa, les choses sont claires : « En offrant ses bons offices, la Suisse en fait bien plus pour la paix qu’en siégeant au Conseil de sécurité de l’ONU. En tant que membre de ce Conseil, elle ferait inévitablement partie intégrante des conflits, avec de dangereuses conséquences pour notre sécurité. » Marco Chiesa critique vivement la décision du Bureau du Conseil national de ne tenir qu’un bref débat sur cette décision déterminante. « 30 minutes de débat pour une décision majeure de la politique étrangère de la Suisse ! C’est un pur scandale ! » Et d’ajouter qu’il n’est « pas acceptable que quelques politiciens et diplomates en manque de reconnaissance sacrifient la sécurité et la neutralité, qui a fait ses preuves, uniquement en raison de leur volonté de jouer les gros bras sur la scène internationale à New-York. ».

Une menace pour la sécurité intérieure

Le Conseiller national Roger Köppel relève que l’adhésion au Conseil de sécurité de l’ONU menace également la sécurité intérieure de la Suisse : « Cette course mégalomaniaque sur le fil du rasoir de la géopolitique pourrait également faire voler notre pays en éclat de l’intérieur. La Confédération est devenue un Etat multi-ethnique. Les Kurdes, les Tamouls, les Turcs et les Nord-Africains forment une véritable poudrière. Selon les décisions qui seront prises par nos diplomates à New-York, les fronts de guerre pourraient alors se déployer au cœur même de la Suisse. »

La Conseillère fédérale Viola Amherd doit remettre nos capacités de défense sur pied

Malgré toute la prudence et le bon sens de la politique étrangère, « en cas de crise ou de conflit, la Suisse doit être en mesure de se protéger et de se défendre elle-même. », explique le Conseiller national Mauro Tuena. « Les abolitionnistes anti-armée de la gauche ont détruit notre armée au cours des dernières décennies », constate M. Tuena. Des étapes de réforme ratées auraient en outre conduit à un « autodémantèlement de l’armée ». « La cheffe du DDPS Viola Amherd a donc pour mission de rétablir impérativement la capacité de défense de la Suisse. »

Document de fond : « état des lieux de la politique de sécurité de la Suisse »

 
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