La Suisse compte actuellement déjà 8,5 millions d’habitants. Durant les 11 ans écoulés, la population de notre pays s’est accrue de 1 million de personnes. Faute d’une limitation de l’immigration, une Suisse à 10 millions d’habitants sera bientôt une réalité – avec des conséquences désastreuses pour notre pays. L’initiative de limitation redonne à la Suisse le droit de gérer elle-même l’immigration sur son territoire. Le Conseil national examine ce projet le 16 septembre. Le groupe parlementaire UDC la soutient à l’unanimité. Le Conseil fédéral et tous les autres groupes la rejettent – ils préfèrent une Suisse à 10 millions d’habitants à un contrôle de l’immigration.
La population de la Suisse continuera de croître aussi longtemps que l’accord de libre circulation des personnes donne aux citoyennes et citoyens UE un droit légalement fondé d’immigrer dans notre pays. Tous les partis à l’exception de l’UDC refusent de changer cette situation parce qu’ils ferment les yeux devant les effets nuisibles de la libre circulation des personnes avec l’UE. Aux immigrants UE il faut ajouter les migrants économiques des quatre coins du monde que la Confédération accueille par milliers depuis des années et qui s’installent durablement aux frais de l’aide sociale. Les autres partis refusent de voir les lourdes conséquences de l’immigration de masse ou tentent de les dissimuler – quand il n’est plus possible de les ignorer – avec l’argent des contribuables.
Les conséquences de l’immigration de masse sont désastreuses
L’immigration de plus d’un million de personnes durant les 13 ans écoulés a provoqué le bétonnage de 407 millions de mètres carrés de surfaces vertes. 543’000 voitures et 789 bus supplémentaires circulent sur les routes suisses et effectuent chaque année 9 milliards de kilomètres. Les transports publics sont eux aussi bondés. La criminalité a augmenté depuis l’introduction de la libre circulation des personnes. Les charges sociales explosent – six bénéficiaires de l’aide sociale sur 10 sont des étrangers. Mais l’aide sociale doit aussi accueillir de plus en plus de travailleurs suisses âgés de plus de 50 ans parce qu’ils sont remplacés par des étrangers plus jeunes et moins chers.
L’initiative de limitation met fin au droit légalement fondé à l’immigration et veille à ce que la Suisse gère à nouveau l’immigration en fonction de ses propres besoins. Voilà pourquoi le groupe UDC s’est prononcé à l’unanimité pour ce projet durant sa séance d’aujourd’hui. Le PS, les Verts, le PLR, le PBD et le PDC acceptent les conséquences nuisibles de l’immigration de masse juste pour ce faire bien voir de Bruxelles.
Le Conseil fédéral doit renvoyer l’accord-cadre à l’UE
Le groupe UDC s’est en outre prononcé à l’unanimité pour la motion Föhn qui demande le renvoi à l’UE du projet d’accord-cadre institutionnel. De plus, cette motion invite le Conseil fédéral à ne plus conclure, ni avec l’UE, ni avec d’autres pays, des traités bilatéraux ou multilatéraux qui imposent une reprise dynamique, donc obligatoire et automatique, de droit étranger ou qui prévoient que la Suisse se soumette à la juridiction d’un tribunal de la partie adversaire en cas de litige. Pareils accords représentent en effet une violation grave de l’article définissant le but de la Constitution fédérale (art. 2 al. 1 cst.): « La Confédération suisse protège la liberté et les droits du peuple et elle assure l’indépendance et la sécurité du pays. »
Nouvelles interventions de l’UDC
Le groupe UDC a en outre décidé de déposer trois interpellations. Il demande au Conseil fédéral de préciser combien les institutions sociales suisses supportent d’immigrants, quelles charges représente le grand nombre d’immigrants UE dans la perspective d’une récession possible et combien d’argent la Suisse a versé à l’UE durant les dix années écoulées.