Communiqué de presse

Souhaitez-vous que la SUVA gÈre votre rente?

De nombreux scandales ayant secoué la SUVA, même le Conseil fédéral reconnaît aujourd’hui qu’il est temps d’intervenir. Il donne raison à une intervention parlementaire de l’UDC qui demande la…

(UDC) De nombreux scandales ayant secoué la SUVA, même le Conseil fédéral reconnaît aujourd’hui qu’il est temps d’intervenir. Il donne raison à une intervention parlementaire de l’UDC qui demande la réduction du conseil d’administration de la SUVA. Mais l’intervention du Conseil fédéral est molle et le gouvernement se contente d’occuper des nouvelles cases dans l’organigramme avec des personnes ayant déjà siégé dans des organes existants. Les problèmes de la SUVA sont pourtant connus. Comment peut-on dans ces conditions permettre à cette institution incompétente de s’engager dans des nouveaux domaines d’activités? La SUVA n’a pas d’avenir dans sa forme actuelle. La seule chose à faire est donc de la privatiser.

Cela fait des années que l’UDC met le doigt sur les disfonctionnements de la Caisse nationale d’assurance en cas d’accidents, la SUVA. Son champ d’activité se restreignant régulièrement, cette institution tente par tous les moyens de contraindre par la loi de nouveaux groupes professionnels de s’assurer auprès d’elle. L’automne dernier ce fut l’éclat. Mais le scandale immobilier n’était que la pointe de l’iceberg. Il s’est avéré en plus que la SUVA n’appliquait pas correctement les standards comptables, qu’elle n’était pas contrôlée par des organes de surveillance réellement indépendant et que ses dirigeants (dont certains gagnent plus qu’un conseiller fédéral!) s’offraient de juteuses fonctions annexes. Tous ces disfonctionnements ont été approuvés ou du moins tolérés par un conseil d’administration pléthorique et incompétent de 40 membres.

Aujourd’hui, plusieurs rapports d’enquête confirment ce scandale. Manifestement, les affaires immobilières de la SUVA sont gérées par des personnes qui n’ont pas les compétences nécessaires. Comme l’UDC, le Conseil fédéral constate que le conseil d’administration doit être réduit et que les responsabilités doivent être plus clairement réglées. Le gouvernement a aussi l’intention d’adapter la surveillance interne et externe aux besoins réels. Cela dit, les adaptations structurelles sont molles et le gouvernement semble se contenter d’occuper des fonctions nouvelles avec des titulaires anciens. Contrairement à ce qu’exigeait l’UDC, les responsables de la débâcle ne sont pas contraints de démissionner. Il n’est pas nécessaire d’être un initié pour comprendre que la politique des petits copains a repris le dessus.

Il est par ailleurs totalement déplacé de confier de nouveaux champs d’activités à une institution qui n’est pas à la hauteur de ses tâches actuelles. La santé publique et la gestion de fortune doivent être laissées aux organisations privées qui en ont les compétences. Puisque la SUVA n’a manifestement pas d’avenir dans sa forme actuelle, la conséquence logique est de la privatiser. L’UDC se battra en tout cas pour la privatisation de cette institution. Elle refuse d’assister à la ruine d’une SUVA assortie de nouveaux champs d’activités.

Berne, 12 avril 2006

 
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