Accord-cadre : quand les syndicats lâchent les travailleurs suisses

L’Union syndicale suisse (USS) a annoncé qu’elle se battrait « activement en faveur » de l’accord-cadre avec l’UE. Oui, vous avez bien lu : les syndicats suisses s’alignent désormais sur les intérêts de Bruxelles, contre ceux des travailleurs helvétiques. C’est une trahison pure et simple, mais qui ne surprend en réalité personne.

Thomas Stettler
Thomas Stettler
conseiller national Soyhières (Cne Courroux) (JU)

L’accord-cadre, ou plutôt le traité d’adhésion à l’UE, dit que la Suisse devra reprendre automatiquement des pans entiers du droit européen, y compris en matière de marché du travail. Cela signifie plus de libre circulation, plus de dumping salarial, et moins de protection des salaires et moins de protection pour les travailleurs suisses.

Les syndicats devraient le savoir : à force d’ouvrir nos frontières à la main-d’œuvre étrangère, ce sont les salaires suisses qui trinquent. C’est d’ailleurs ce que le grand penseur socialiste français, Jean Jaurès, affirmait aussi en son temps. Ce dernier doit d’ailleurs s’être retourné maintes fois dans sa tombe, vu les retournements de veste de gauche.

Les syndicats ne défendent plus les travailleurs, mais l’idéologie europhile
En soutenant cet accord, l’USS tourne le dos à sa mission. Elle ne protège plus les ouvriers, les artisans ou les travailleurs, mais sacrifie leur avenir sur l’autel de la soumission et de l’adhésion à l’UE. Les promesses de « mesures d’accompagnement » ne sont que des pansements sur une plaie ouverte : Bruxelles n’a que faire des spécificités suisses. Ce qu’elle veut, c’est un accès sans condition à notre richesse, à notre énergie, à notre main-d’œuvre.

L’UDC est la seule à défendre les intérêts du peuple suisse
Pendant que les syndicats pactisent avec Bruxelles et que le Conseil fédéral prépare en douce la reprise du droit européen, l’UDC est désormais seule à dire stop. Nous refusons l’alignement automatique, la perte de souveraineté et la destruction de notre modèle social.

Nous voulons protéger les salaires et augmenter le pouvoir d’achat. Nous nous battons pour la préférence nationale à l’embauche. Nous voulons que le peuple suisse reste maître chez lui – pas qu’il devienne un simple rouage bon marché et même sous-payé d’une machine technocratique étrangère.

Non à l’accord-cadre. Non à la trahison des syndicats. Oui à une Suisse libre, indépendante et solidaire.

Thomas Stettler
Thomas Stettler
conseiller national Soyhières (Cne Courroux) (JU)
 
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