éditorial

Débat sur l’islam: garder le sens de la mesure

Les rapports avec l’islam ont provoqué une fois de plus ces derniers jours des discussions politiques et médiatiques. D’un côté, la Coordination des organisations islamiques de Suisse a exigé des…

Les rapports avec l’islam ont provoqué une fois de plus ces derniers jours des discussions politiques et médiatiques. D’un côté, la Coordination des organisations islamiques de Suisse a exigé des cimetières musulmans dans tous les cantons; de l’autre côté, des interventions ont été déposées dans plusieurs parlements cantonaux pour exiger l’interdiction de la burka. Au cœur de ce débat, il y a surtout la cohabitation des diverses communautés religieuses ainsi que l’intégration des musulmans dans le système social et légal suisse.

La position de l’UDC dans les discussions actuelles peut être résumée comme suit:

  1. La liberté religieuse et de conscience est garantie. Elle implique aussi que les musulmans peuvent se livrer à leurs prières et actes de foi.
  2. Chaque communauté religieuse doit se tenir au régime légal suisse, même si, par exemple, le coran devait édicter des normes divergentes pour les musulmans.
  3. Interdiction de la burka et du voile: le port du voile et de la burka est interdit aux personnes en service public, donc dans les écoles publiques (les enseignants comme les élèves), dans les universités et institutions publiques durant les heures de service et dans les bâtiments officiels. 
  4. Il n’existe pas de droit établi à des règles funéraires s’écartant du régime légal dans les cimetières publics. Il est cependant acceptable que des cimetières privés soient autorisés pour des particuliers ou des communautés en vertu du règlement cantonal et communal des constructions. Le coût et l’entretien sont à charge des particuliers. 
  5.  Règlement des jours fériés: les jours fériés prévus par la loi pour les écoles et le service public sont valables pour tous (enseignants et élèves). Les exceptions sont exclues, surtout dans les écoles.
  6. Dispenses de l’enseignement: les convictions religieuses ne dispensent pas des obligations quotidiennes. De ce point de vue, tous les élèves doivent suivre les disciplines obligatoires. Les cours de sport et de natation en font partie.
  7. Les mariages forcés, excisions, châtiments corporels et la polygamie ne sont pas imposés par l’islam, mais se rencontrent dans ces cultures. Ces actes doivent être poursuivis conformément au Code pénal.
 
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