Exposé

Les conséquences d’une immigration sans borne

La politique d’asile et des étrangers est un des grands thèmes de discussion de cette année en raison des prochaines votations référendaires. L’UDC a donc chargé en octobre 2005 un groupe de travail d

Ueli Maurer
Ueli Maurer
conseiller national Wernetshausen (ZH)

La politique d’asile et des étrangers est un des grands thèmes de discussion de cette année en raison des prochaines votations référendaires. L’UDC a donc chargé en octobre 2005 un groupe de travail de préparer un document stratégique à ce sujet. Ce rapport est aujourd’hui prêt. Il se distingue de prises de position semblables publiées par d’autres partis en ce sens qu’il ne se limite pas au débat sur le foulard islamique, mais procède à une analyse complète de la situation avant de formuler des propositions concrètes pour la corriger. Ces propositions feront l’objet d’interventions parlementaires dont certaines seront déposées encore durant cette session de printemps. Le but de ce document est notamment de répondre aux questions de la population en vue des votations qui auront lieu à la fin de l’été.

Le succès après 25 ans
En 1978 déjà, il y a donc 28 ans, l’UDC avait déposé sa première intervention concernant la politique d’asile. Les innombrables interventions parlementaires, pétitions et même les deux initiatives populaires lancées durant les 25 années passées avaient toutes pour objectif de combattre les abus dans le droit d’asile. De plus, l’UDC se bat depuis toujours pour une politique plus restrictive à l’égard des immigrants, et bien avant tous les autres partis politiques elle a mis le doigt sur les dangers d’un regroupement familial trop généreux. Les 25 ans de travail politique de l’UDC dans ce domaine portent aujourd’hui des fruits. La loi révisée sur l’asile reprend les revendications essentielles formulées par l’UDC ces années passées, un succès qui était encore impensable avant les dernières élections. De même, l’UDC a réussi à faire accepter certaines de ses idées lors de la révision de la loi sur les étrangers. Comme en politique européenne, dans l’assurance-invalidité, dans les finances publiques, dans l’AVS, etc., l’UDC peut aujourd’hui engranger des succès qui sont le fruit de sa politique rigoureuse et obstinée. Une politique défendue aussi par ses partis cantonaux qui combattent au niveau cantonal des projets comme des écoles coraniques, des réseaux de contacts musulmans, des cimetières musulmans, etc.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires
Très longtemps, l’UDC était seule loin à la ronde à mettre en garde contre cette évolution dangereuse. Ce n’est que ces toutes dernières années que d’autres milieux ont compris la nécessité d’agir. Mais on aurait tort de croire que cette discussion doit se limiter au foulard imposé aux femmes musulmanes. Ce mode de réflexion est superficiel et ignore le fond du problème.

Les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont beaucoup plus complexes. L’immigration de ces dernières années n’est absolument pas comparable à la situation des années septante ou quatre-vingt. Aujourd’hui, la Suisse subit une immigration massive de personnes provenant de cultures éloignées de la nôtre et n’ayant souvent pas de formation. La criminalité parmi les étrangers est effrayante et ne cesse de croître. La propension à la violence des étrangers de certaines cultures est sans borne. Le trafic de drogues et d’êtres humains est complètement aux mains de bandes criminelles étrangères. Les prisons sont occupées en majorité par des détenus étrangers. La qualité de l’enseignement souffre de la présence d’un nombre excessif d’enfants de langues étrangères et de la violence que certains d’entre eux propagent. Nous avons aussi de gros problèmes dans les assurances sociales: les abus dans l’AI sont énormes et la proportion de travailleurs étrangers touchant une rente AI augmente beaucoup plus rapidement que celle des Suisses. La situation est tout aussi gênante dans l’assurance-chômage: le nombre d’étrangers au chômage est trois fois plus élevé que celui des Suisses.

Nous constatons aujourd’hui non plus seulement un climat d’insécurité, mais une peur réelle dans de larges couches de la population: peur de la criminalité et de la violence, peur devant l’exploitation des assurances sociales jusqu’à leur ruine, peur pour la qualité des écoles et peur pour nos jeunes. Cette peur des citoyennes et des citoyens doit être prise au sérieux. Qualifier ces craintes de réactions xénophobes, c’est mépriser la population suisse et étrangère résidente qui est confrontée quotidiennement à ces problèmes.

Les récentes discussions ont montré à quel point ces problèmes préoccupent la population. La politique d’asile et des étrangers est l’un des problèmes qui inquiètent le plus les gens et qui suscitent toujours des émotions intenses. Pour l’UDC, il est grand temps de rappeler avec force les règles qui déterminent la cohabitation dans notre pays. Les personnes qui sont les hôtes de la Suisse doivent respecter le régime légal suisse, de même que les us et coutumes de notre pays – ou alors quitter la Suisse. Celles et ceux qui méprisent nos lois et nos obligations légales doivent être punis beaucoup plus sévèrement que dans le passé. Un étranger hôte de la Suisse doit assumer à tout point de vue ses responsabilités pour lui même et ses proches. Et un étranger doit en premier lieu veiller lui-même à son intégration.

Notre document de fond indique les domaines qui exigent encore une intervention du législateur malgré la révision des lois sur l’asile et les étrangers.

Ueli Maurer
Ueli Maurer
conseiller national Wernetshausen (ZH)
 
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