Exposé

L’UDC en Suisse alémanique: bilan intermédiaire et objectifs

Le président du parti national vient de le dire. Le mandat en vue des élections fédérales 2007 est clair: l’UDC doit gagner 100 000 nouvelles électrices et nouveaux électeurs. La Suisse allemande appo

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)

Le président du parti national vient de le dire. Le mandat en vue des élections fédérales 2007 est clair: l’UDC doit gagner 100 000 nouvelles électrices et nouveaux électeurs. La Suisse allemande apportera la principale contribution à ce résultat. L’objectif est ambitieux, aussi du fait que les nouveaux électeurs UDC de l’année 2003 – ils étaient 123 000 – doivent une fois de plus se rendre aux urnes pour soutenir l’UDC.

Dans ma nouvelle fonction de directeur de la campagne pour la Suisse alémanique, j’ai travaillé intensément durant ces fêtes de fin d’année à la stratégie électorale de notre parti. J’en ai aussi tiré quelques convictions.

L’UDC est loin d’avoir atteint son zénith
Les élections au Conseil national de 2003 ont apporté à l’UDC une part électorale de 26,7%. Ainsi, elle a progressé de 4,2 points-% par rapport à 1999. Sur le plan suisse, l’UDC avait 561 817 électrices et électeurs lors des élections fédérales de 2003.

L’UDC est aujourd’hui présente dans tous les cantons de Suisse allemande. Ses hauts-lieux à proprement parler sont les cantons de Schwyz avec une part électorale de 43,6% et de Thurgovie (41%). Cela dit, l’UDC bénéficie d’une présence forte et régulière dans toute la Suisse alémanique. Ses parts électorales sont particulièrement impressionnantes dans les grands cantons. Lors des dernières élections fédérales, elle a obtenu 33,1% des suffrages dans le canton de St-Gall, 33,4% dans celui de Zurich, 34,6% dans celui d’Argovie et 29,6% dans celui de Berne. Aucun autre parti gouvernemental ne peut faire état d’une présence aussi forte et aussi régulière dans les cantons les plus populeux. Certains partis bourgeois accusent même une faiblesse inquiétante dans les grands cantons. Si le PDC et le PRD sont encore relativement bien représentés aux chambres fédérales, c’est uniquement parce qu’ils monopolisent quasiment leurs sièges dans les petits cantons grâce au système majoritaire.

Pourquoi avoir massivement renforcé les structures en vue de cette campagne électorale?
L’UDC a rapidement grandi ces dernières années. Elle a progressé du quatrième au premier rang des partis gouvernementaux en affichant aujourd’hui la plus forte part électorale. Or, ses partis cantonaux – notamment les plus petits -fonctionnent généralement selon le système de la milice. Ils ne disposent pas toujours du savoir-faire nécessaire et n’ont guère d’expériences dans l’organisation de campagnes électorales nationales. De plus, leurs moyens financiers sont souvent modestes. Il est donc indispensable de mettre en place une campagne électorale à fort caractère national.

Le travail de l’équipe électorale se compose donc pour l’essentiel des points suivants:

  • mise en place de structures performantes pour la campagne électorale en Suisse alémanique
  • renforcement des structures électorales dans les partis cantonaux (surtout dans les petites sections)
  • coordination entre les partis cantonaux dans le sens d’un constant échange d’expériences
  • plate-forme de services en faveur des partis cantonaux dans toutes les questions touchant à la campagne électorale
  • mise en place de structures spéciales

Poursuite systématique sur la voie choisie
Depuis l’entrée de Christoph Blocher au Conseil fédéral il y a un peu plus de trois ans, la Suisse s’écarte lentement mais sûrement de la politique désastreuse de la gauche et de ses complices. L’UDC s’oppose avec véhémence à la politique du laisser-aller pratiquée dans les années nonante. Une ère nouvelle a commencé en 2003 avec le renforcement de la présence UDC au gouvernement. Le peuple suisse a envie que l’ordre revienne et, surtout, il demande une perspective!

  • La Suisse s’écarte tout doucement de la politique ruineuse de la gauche. A chaque fois que la gauche prend le pouvoir à quelque part, on constate un mouvement de départ parmi les citoyens. Dernier exemple en date, la ville de Bâle dont le nombre d’habitants recule globalement. Le seul effectif qui progresse dans cette ville, c’est celui des étrangers. La politique irresponsable de la gauche chasse les gens parce qu’elle ne leur laisse plus rien pour vivre. Cette politique consiste exclusivement à prendre l’argent de ceux qui en gagnent pour le redistribuer, à réglementer, à mettre les citoyens sous tutelle et à se mêler de tout et de n’importe quoi. Et pour faire bonne mesure, on provoque même des tremblements de terre qui créent la panique dans la population comme ce fut récemment le cas à Bâle!
  • L’UDC est à l’opposé de cette politique. Nous nous engageons pour la Suisse. L’UDC défend les valeurs qui caractérisent notre Suisse – la sécurité, une démocratie directe unique au monde, la liberté et la responsabilité individuelle. Mais aussi la qualité de la vie dans un pays bien entretenu par des agriculteurs consciencieux. Nous ne permettrons pas que des irresponsables détruisent tout ce qui fait la force et la beauté de la Suisse. Et nous n’avons aucune envie de nous aligner sur les autres pays. Nous veillons donc à sauvegarder et à développer nos qualités soit en particulier la propreté, la précision, la fiabilité et la créativité. Nous défendons les traditions, mais nous encourageons aussi les nouvelles performances. Bref, nous nous engageons pour la qualité suisse.
  • Et nous nous engageons pour une liberté individuelle maximale. Je m’appartiens à moi-même et non pas à l’Etat. L’UDC stoppe l’étatisation des individus que vise toute la politique de la gauche. Une belle citation de Heinrich Pestalozzi pour illustrer ce point de vue: « Nous ne voulons pas l’étatisation de l’homme, mais l’humanisation de l’Etat ». C’est à ce niveau que se situe la principale différence entre notre politique et celle de la gauche.
  • L’UDC se bat pour éliminer les dysfonctionnements et les abus afin d’améliorer les conditions de vie de tous les habitants de ce pays. Pour « Ma maison – notre Suisse ». Je me lance avec confiance et détermination dans cette campagne électorale.

 

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)
 
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