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NON à la loi mensongère et coûteuse sur le gaspillage de l’électricité !

Le 18 juin 2023, le peuple suisse pourra voter sur la coûteuse et mensongère loi sur le gaspillage de l’électricité. Et ce, uniquement grâce à l’UDC, c’est-à-dire grâce à vous tous dans cette salle, qui avez soutenu le référendum avec tant d’énergie. C’est grâce à vous que nous avons pu récolter plus de 100’000 signatures en un temps record. Cela montre à quel point ce sujet touche la population.

Michael Graber
Michael Graber
conseiller national Brig (VS)

La loi sur le gaspillage de l’électricité est mensongère !
Il faut être très clair : Cette loi dite « sur la protection du climat » n’est pas le fruit d’un large consensus social, mais un contre-projet indirect à l’initiative « pour les glaciers » grâce auquel la majorité de centre-gauche du Parlement a réussi à amadouer les initiants au point que ceux-ci ont retiré leur initiative. Et savez-vous qui sont exactement ces initiants ? La présidente de Greenpeace, le président des Verts, l’ancienne présidente de Pro Natura et les présidents de Protection du climat Suisse. Un théologien fait également partie du comité d’initiative et à juste titre : il faut une sacrée dose de foi pour y croire et encore davantage pour penser que l’on sauvera ne serait-ce qu’un seul centimètre de glacier avec ce texte.

Le climat se joue à l’échelle mondiale. La Chine émet autant de CO2 en une demi-journée que la Suisse en une année entière ! Quel est l’intérêt de nous obliger tous à passer à des voitures électriques coûteuses alors que nos voitures à essence et diesel sont exportées ? Quel est l’intérêt d’installer en Suisse des panneaux solaires fabriqués en Chine avec de l’électricité sale produite à partir de charbon ? Quel est l’intérêt de rejeter de moins en moins de CO2 par habitant et de voir arriver en Suisse l’année dernière plus de 200’000 personnes qui veulent toutes être mobiles et ne pas avoir froid en hiver ? Sommes-nous devenus fous ?

Littéralement à la dernière seconde, la majorité de centre-gauche du Parlement a, d’une manière sournoise et – à mon avis – illégale, reformulé le titre de la nouvelle loi « pour la protection du climat », afin de tromper délibérément la population. Ce titre frauduleux est mensonger.

La loi sur le gaspillage de l’électricité entraînera de facto l’interdiction du diesel, de l’essence, du mazout et du gaz
La Suisse devra avoir des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d’ici 2050, ce qui va encore beaucoup plus loin que les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Pour ce faire, le contre-projet indirect définit au point de pourcentage près, par le biais d’objectifs intermédiaires, la date à laquelle tel ou tel secteur devra avoir réduit ses émissions de CO2. L’objectif étant donc « zéro net ».

Pour cette soi-disant « décarbonisation », on veut nous interdire à l’avenir les énergies fossiles comme le pétrole, le gaz, l’essence ou le diesel dans les transports, le chauffage et l’industrie. Or, 60% de l’énergie consommée aujourd’hui en Suisse provient de sources d’énergie fossiles. On veut donc nous interdire les moteurs à essence et diesel pour les voitures, tout comme les chauffages au pétrole et au gaz. Conduire et se chauffer ne seraient pratiquement plus possibles que de manière éclectique.

Cela signifie surtout qu’il faudra encore plus d’électricité à l’avenir pour palier à tout cela. Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d’électricité et ce alors que nous ne savons déjà pas où trouver l’électricité dont nous avons besoin aujourd’hui.

Le plus absurde dans tout cela, c’est que la loi sur le gaspillage de l’électricité, qui coûtera très cher, veut même subventionner l’augmentation de la consommation d’électricité par le programme de remplacement du chauffage avec quelque 2 milliards de francs d’argent public !

La loi sur le gaspillage de l’électricité propulsera les coûts annuels de l’énergie à plus de 9’000 francs par personne !
Aujourd’hui déjà, nous risquons de manquer cruellement d’électricité, sans cette décarbonisation utopique et bien que nous ayons encore, par chance, 4 réacteurs nucléaires en service. Ces réacteurs sont toutefois amenés à disparaître, eux aussi.

Ces deux facteurs, l’abandon de l’énergie nucléaire d’une part et l’abandon des énergies fossiles d’autre part, vont faire exploser les coûts de l’énergie. Pour que vous vous rendiez bien compte, sachez que les prix actuels de l’électricité, je vous le dis, vous paraîtront fort bon marché d’ici là…

Selon une étude de l’EPF, la loi sur le gaspillage de l’électricité fera passer les coûts de l’énergie de 3’000 francs aujourd’hui à 9’600 francs par personne et par an ! Pour nous tous, cela signifie, en plus des primes LAMal, nous recevons chaque mois une facture d’électricité d’un montant au moins équivalent ! Imaginez un peu ! Et comme la prime d’assurance maladie aujourd’hui, la facture d’électricité sera un jour subventionnée par l’Etat si l’on ne veut pas que les gens aient froid en hiver.

La loi sur le gaspillage de l’électricité nuit à la place industrielle suisse, menace les emplois et la prospérité
Nos entreprises risquent gros, elles aussi. Les entreprises suisses ont déjà du mal à faire face à la concurrence étrangère en raison des coûts de production et des salaires élevés. Si nous raréfions artificiellement l’énergie et renchérissons ainsi considérablement les coûts énergétiques, un nombre encore plus important d’entreprises délocaliseront à l’étranger. Là-bas, l’électricité parfois la plus sale est disponible à un prix beaucoup plus bas. Nos emplois, notre prospérité et la compétitivité de la place industrielle suisse seront donc perdus.

Mais ce n’est pas tout, loin de là. Nous devrons aussi rénover les maisons dans tout le pays, mettre hors-service les chauffages à mazout fonctionnels, remplacer les voitures à moteur à combustion, ne plus manger de viande et bien d’autres contraintes encore.

Selon une étude, cette transformation de notre pays vers le « zéro net », qui ne tient pas compte de la réalité, coûtera quelque 387 milliards de francs au minimum. A cela s’ajoutent encore 37 milliards de francs pour la seule extension du réseau électrique et c’est nous tous qui devrons payer la douloureuse, par le biais de nos loyers, charges, intérêts hypothécaires, impôts, taxes ou autres.

Tôt ou tard, nous devrons être rééduqués. Nous ne pourrons plus guère nous offrir de vacances et serons privés de mobilité ; nous devrons aussi réduire massivement notre consommation de viande. Le Conseil fédéral parle déjà de « rationnement alimentaire optimisé sur le plan environnemental » avec une réduction de la consommation de viande de près de 69% !

A l’UDC, nous ne nous laisserons pas mettre ainsi sous tutelle. Nous ne pouvons tout simplement pas accepter cette loi coûteuse et mensongère sur le gaspillage de l’électricité. Par amour pour la Suisse, je vous demande donc, chers amis, de voter massivement NON à cette dangereuse loi le 18 juin prochain !

Michael Graber
Michael Graber
conseiller national Brig (VS)
 
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